Lee Byung Jin ou la nacre dans tous ses états

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Publié le 20/05/2018 à 13:45 - Mise à jour le 20/05/2018 à 13:45

Ses bijoux sont presque des œuvres d’art. Lee Byung Jin, originaire de Corée s’est fait connaître, depuis 10 ans, sous le nom de sa société familiale Gee Mee Lee. Cet ancien agent administratif découvre la Polynésie il y a plus de 35 ans.

Pour élever ses quatre enfants il se met à travailler la nacre. Un gagne pain qui deviendra une passion. Une passion élevée au rang d’art.

Souvent comparé à Hiro Ou Yen, le maître local en matière de bijouterie d’art, Lee Byung Jin transforme nacres et coquillages en parures finement ouvragées arborant des couleurs et une brillance sans pareil. « Tous mes clients me comparaissaient à Hiro Ou Yen. J’en avais marre. Du coup j’ai fait mes propres recherches et dessins, et là plus personne ne me parlait de Hiro. »
 

Le bijoutier dessine lui-même ses parures. Les motifs sont de plus en plus complexes. Les assemblages également. Pour le choix des nacres, « Il n’y a pas de secret. La nacre de Raioa a une couleur exceptionnelle. » explique le maître artisan.

Aujourd’hui, Lee Bjung Jin souhaite transmettre son savoir faire aux plus jeunes. Il prend en stage les artisans des Gambiers et ceux du Centre des Métiers d’art.

Il vous faudra compter entre 7 000 et 300 000 francs pour offrir l’un de ces bijoux à votre mère pour sa fête.7 000 pour les colliers les plus simples, 300 000 pour les pièces de concours. Sur le stand du salon dès demain : une pièce unique. Un vivo composé de 161 rondelles de nacre. Une merveille d’instrument.
 

Rédaction web avec Laure Philiber

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