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Une démarche qui a permis l’éveil des élèves : « Ils ont pu, au travers de la biologie, apprendre la diversité marine, au travers des sciences, apprendre le développent durable, la protection de l’environnement, et ils ont pu mettre des notions, des connaissances, sur ce qui les entoure » explique l’enseignante Maima Guillots.
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« On cherche surtout ceux qui se bouturent le plus facilement, ce sont les coraux branchus ou les types de coraux branchus. Ici, on n’en a pas trouvé énormément, donc on a pris des coraux intermédiaires ou digités, mais qui peuvent se multiplier comme ça, en les bouturant. Le principe, c’est de leur montrer comment ça fonctionne, et que si on voit une branche cassée de corail par terre sur le fond, et qui est encore bien vivante, on peut la redresser, la coincer dans un trou de rocher, et elle va bien repartir » explique Fanny Seguin, chargée d’études à Créocéan.
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« La nature, quand on en prend soin, elle nous le rend bien. Si on l’abîme, elle se rebelle, et c’est ce qu’on voit de par le monde. Si on ne préserve pas ce que l’on a aujourd’hui, qu’on fait de la surpêche, demain, nos enfants n’auront plus rien à pêcher, pour manger, et pour aussi se faire un peu d’argent » déclare Armelle Masse, maire de Puohine.
Aux îles Sous-le-Vent, Puohine est la première école à intégrer le projet. De nouvelles écoles devraient rejoindre la démarche d’AME d’ici la rentrée prochaine.