Le Terevau se refait une beauté

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Publié le 15/10/2017 à 12:49 - Mise à jour le 15/10/2017 à 12:49

La sirène retentit. Signal que l’opération de mise sur cale du Terevau peut commencer. Première étape, l’attinage. Effectuée par une société privée, elle consiste à caler des blocs de bois, (attinage) sous la coque du bateau afin que ce dernier puisse s’échouer correctement sur le ber situé en amont.

Jean-Claude Fortez, responsable de la cale de halage du Port Autonome, nous explique. « L’attinage est effectué par une société extérieure. Une fois que la société a préparé les blocs de bois, avec la société Terevau on planifie la montée du bateau ».

Le bateau se présente dans le bassin tandis que les hommes de la cale descende le ber (appareil dans lequel on place un bateau pour le haler à terre), et au fur et à mesure, l’attineur, en l’occurrence un plongeur sous-marin, essaie de centrer le bateau par rapport aux cales de bois.

Une opération délicate réalisé par ces plongeurs qui ont la tâche difficile de centrer le bateau sans incident. « L’opération pour un catamaran est généralement assez rapide, entre une heure et une heure trente de manœuvre. La principale difficulté est de bien centrer le bateau par rapport à l’attinage. Cette opération pour le Terevau se fait  une fois par an, pour vérifier l’état de la coque, la repeindre et vérifier les jets. »

Une fois les morceaux de bois, calés, direction la salle des machines qui treuille le navire à l’aide de chaînes tirées par une turbine. « C’est une opération délicate. Si l’on a pas de bonnes informations on risque d’endommager le bateau. », explique Patrick Puraga, agent de travaux à la cale de halage.

Le Terevau et ses 208 tonnes viennent alors se caler sur deux rampes. Le halage nécessite de la patience. Il faut en moyenne deux heures pour qu’un bateau soit mis à sec. Le Terevau, lui, restera durant 5 jours en carénage. « Nous avons planifié pas mal de travaux durant ces cinq jours. Rénovation, remplacement de roulement sur les water jets et remplacer les culasses sur les moteurs principaux » explique  Harold Faraire, capitaine d’armement de la SNG Terevau.

Ces travaux sont planifiés par des logiciels de maintenance dans lesquels les révisions et les pièces à changer sont indiqués en fonction du nombre d’heures de leur utilisation. En gros, c’est un peu comme le livret technique d’une voiture avec ses vidanges, plaquettes de freins etc … en plus gros, car le coût de l’opération pour l’armateur, revient à près de 700 000 francs.
 

 Rédaction Web avec Sophie Guébel et Tauhiti Tauniua Mu San

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