Le Conrad, ou le luxe plus ultra

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Publié le 30/04/2017 à 12:08 - Mise à jour le 30/04/2017 à 12:08

Situé sur le motu To’opua, le complexe de luxe comprend 114 villas et suites dont 86 bungalows sur pilotis. Le gouvernement a soutenu cette transition en accordant une défiscalisation pour les travaux.
 
Selon le directeur de l’hôtel, Jean Duc, le mois d’avril affiche un taux de remplissage de 80%. Le nombre d’employés, essentiellement des embauches locales, est de 230, mais pourrait atteindre prochainement 250.
 
Mais passer de l’enseigne « Hilton » pour « Conrad », cela change t-il concrètement quelque chose pour la clientèle. Pour Jean Duc, c’est évident. « C’est changer de conception d’hôtellerie, changer de marque et changer de clientèle. Le personnel est plus nombreux, les standards de qualité ne sont plus les mêmes et les prestations changent. C’est beaucoup plus haut qualitativement parlant ».
 
A ce titre, le personnel est formé depuis plus de six mois sur les standards de qualité du Conrad qui sont ceux de l’hôtellerie de luxe dans le monde entier.
 
De son coté, Nicole Bouteau, la ministre du Tourisme fait le point sur le tourisme haut de gamme en Polynésie. Sur l’année écoulée, le pays a engrangé 52 milliards de recettes touristiques avec moins de 200 000 touristes.
 
« Quand on compare au Fidji, où ils ont le même montant de recettes, mais pour trois fois plus de visiteurs, cela veut dire que la Polynésie est une destination haut de gamme, et c’est sur quoi nous devons continuer à travailler. »
 
Pour la ministre, « les perspectives sont bonnes jusqu’à la fin de l’année, les hôtels ont de la visibilité jusqu’au mois d’octobre avec des taux de remplissage relativement importants. »
 
Pour Gaston Tong Sang, maire de Bora Bora, le Conrad va dans le sens de la politique qu’il mène au niveau des investissements hôteliers de l’île. « Le promoteur a voulu remonter la gamme de l’hôtel, et effectivement, nous sommes dans un cinq étoiles ».
 
Pour le maire, « Si l’on veut que le tourisme représente une véritable activité qui créé des emplois, il faut aller vers le haut de gamme, et le Conrad rentre complètement dans cette catégorie ».
 
Après une période de crise touristique, qui a vu Bora Bora perdre quatre hôtels, soit 300 chambres, « Ce projet a permis d’embaucher du personnel local. Et le Conrad, n’est pas le seul. D’autres hôtels sont en cours de rénovation et d’extension. »
 

Rédaction Web avec Sophie Guébel

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