« Plus sérieusement » reprend-t-il, « C’est un bon exemple de transition énergétique avec des énergies propres et vertes. L’objectif que s’est fixé le Pays est ambitieux, 50% d’énergie renouvelable en production électrique pour 2020 ».
L’hydroélectricité, pour le secrétaire d’Etat, « Participe au bon résultat. Pour amplifier la part d’énergie non issue de combustibles fossiles, il faut continuer à développer le photovoltaïque et l’hydraulique, qui a le mérite de fonctionner aussi la nuit. »
Avec 15 centrales réparties dans cinq vallées, l’hydroélectricité représente aujourd’hui 35% de la production d’électricité en Polynésie. Loin devant le solaire, le photovoltaïque faisant toujours de son côté l’objet de recherche concernant le stockage. « L’enjeu de l’énergie solaire, c’est de stocker l’électricité pour que la nuit, l’on puisse délivrer de l’électricité fourni par le soleil. »
Pour Sébastien Lecornu cette visite est parfaite pour illustrer, « Le passé, les bonnes décisions qui ont été prises, grâce à de l’argent de l’Etat, et également l’avenir. »
Fournir en unité de production solaire et de stockage, les atolls de Polynésie, « C’est tout le plan de développement qui a été présenté ce matin par les élus de Polynésie, sur lequel l’Etat peut les accompagner. Soit par l’intermédiaire du FEI, (Fond exceptionnel d’investissement) soit par des fonds spécifiques comme l’Adème, ou les contrats de projet. »
La transition énergétique en Polynésie ne s’achèvera pas en 2020, le Pays nourrissant l’ambition d’atteindre les 75% d’énergie renouvelable dans la production électrique, d’ici 2030. A condition cependant d’ouvrir un ou plusieurs nouveaux barrages. Une perspective qui n’est pas du goût de certains riverains et associations, qui refusent la défiguration de leurs vallées. Le Pays va devoir composer avec.