L’arrêté distingue trois catégories précises d’actes réalisables par le manipulateur, selon les risques et la complexité, toujours exercés sous la responsabilité du médecin de la spécialité concernée (imagerie, radiothérapie, médecine isotopique etc.), et toujours sur prescription médicale :
- les actes sans risque pouvant être réalisés en dehors de la présence du médecin de la spécialité concernée ;
- les actes à risque modéré pouvant être réalisés en dehors de la présence du médecin de la spécialité concernée, mais à la condition qu’un médecin puisse intervenir à tout moment ;
- les actes à risque élevé ne pouvant être réalisés qu’en présence du médecin de la spécialité concernée.
Les enjeux liés à l’imagerie médicale et en particulier à la téléradiologie sont importants et ont été pris en compte. L’arrêté permet en particulier la réalisation des scanners injectés à distance, sans la présence sur place du radiologue. En cas d’absence de radiologue dans les établissements hospitaliers périphériques, les scanners pourront cependant être réalisés sur place (Uturoa ou Taiohae) et être interprétés au Centre hospitalier de la Polynésie française.
Les autres sujets au conseil des ministres :
– Débat d’orientation budgétaire pour l’exercice 2021
– Mise à jour de la Contribution Déterminée au niveau National de la Polynésie française (CDN) et lancement de la nouvelle démarche Plan Climat Air Energie (PCAE)
– Indice des prix : baisse de 0,9% sur douze mois
– Subventions en faveur de douze associations de jeunesse et trois fédérations sportives
– Arrêtés d’application de la loi du Pays relative à l’exercice de la profession de manipulateur d’électroradiologie médicale
– Santé : subventions de fonctionnement en faveur de dix associations
– Arrêtés d’application des aides financières au numérique: ACI, DAD et AID
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