Henri Rohfritsch était journaliste mais aussi théologien. Il avait effectué ses études en métropole avant de venir au fenua au début des années 70 pour servir au sein de l’église évangélique. Henri Rohfriscth avait participé à la création des premières émissions télévisées du Vea Porotetani. Dans leur courrier, ses enfants lui rendent hommage :
Après une carrière bien remplie dans l’audiovisuel, il s’est lancé dans la création d’entreprises avec des partenaires polynésiens pour donner naissance au ´ Nouveau journal de Polynésie ‘ souhaitant apporter un regard frais et différent dans la presse écrite locale avant de créer avec d’autres amis la société Scoop éditions.
Alsacien tombé amoureux de la Polynésie mais aussi et peut être avant tout de ses habitants, bon vivant et chanteur de bringue émérite, il a beaucoup œuvré pour la mise en place des journaux télévises en reo tahiti n’ayant pas hésité à présenter lui même une édition dans la langue de son pays adoption avec la complicité de ses amis de RFO de l’époque messieurs David Marae, Eugène Roe, Théodore Mauore, Étienne Raapoto, mais aussi Henri Sire, Maurice Grimaud, Éric Monod, Tony Turckem, Jean Michel Deligny, Didier Gauderman, Eugène Bougues et de nombreux autres pionniers de l’information que vous nous pardonnerez de ne pas tous citer.
Il a côtoyé de nombreux hommes politiques polynésiens alors en début de carrière comme de grands serviteurs de l’Etat en Polynesie, à la Réunion ou à Paris dont il fut bien apprécié.
Malgré la séparation avec son épouse, et les épreuves de la vie qui ne l’ont pas épargné, il a toujours gardé beaucoup de bienveillance et de soutien pour sa famille jusqu’au décès de notre mère en avril 2002.
La vie l’a transporté à l’Ile de la Réunion où il y fonda un autre quotidien puis à Rodez, Castres et Albi pour France télévisions.
Henri laisse une famille à Albi avec Madame Danielle Marty son épouse qui l’a accompagné ces dernières années avec amour dans la joie et le bonheur et ce jusqu’à ses derniers moments et Marc Henry notre petit frère aujourd’hui étudiant à Toulouse à qui nous portons toute notre affection. Il laisse en Polynésie ses deux enfants, trois petits enfants et la famille Taero qui sera à jamais sa famille polynésienne.
Henri était un homme aussi pudique que discret en dépit d’une vie publique que lui procura son métier de journaliste présentateur télé et radio et ses engagements dans la vie de la société.
Nous faisons le choix en respect de sa volonté de ne pas organiser de cérémonie officielle mais de rester dans le strict cadre familial. Nous invitons tous ceux qui l’ont apprécié à se recueillir et lui adresser tout l’amour et l’amitié qu’ils souhaitent lui témoigner en honorant sa mémoire dans leurs prières.
Paix à son âme et puisse le seigneur lui ouvrir les portes de son amour et du repos éternel. »