« Cela empêche la livraison des repas. L’exercice licite du droit de grève impliquerait que les grévistes (….) n’entravent pas le fonctionnement de l’entreprise. Il y a trois entrées. L’une est ouverte en apparence mais à chaque fois que quelqu’un se présente, les grévistes referment le portail », explique le conseil.
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Pour l’avocat des grévistes, Me Arcus Usang, c’est au contraire la direction qui fausse les règles. « La direction a mobilisé un CDD, a fait un redéploiement sans respecter les règles sanitaires. Il est légitime pour tous les grévistes de s’opposer à ces infractions. Il y a une priorité, c’est le droit de grève qui est un droit à valeur constitutionnelle, au-delà de la liberté de travail qui ne peut s’exercer de façon désordonnée », dit-il.
Il appartient désormais à la justice de trancher. Le référé, sera étudié mardi et la décision rendue dans la journée.