Les travaux de la Zone Biomarine de Faratea, baptisée Aruhotu, avancent. Dans un communiqué, la présidence rappelle que “l’aménagement commun correspond à la réalisation de deux installations de captage à plus de 700 m du bord et à 30 m de profondeur, et deux installations de rejets des eaux traitées à plus de 250 m du bord et à 10 m de profondeur“.
À terre, “des réseaux d’eaux, d’électricité et de communications, seront aménagés pour distribuer 8 parcelles uniquement terrassées et sur lesquelles chaque futur exploitant y fera ses propres aménagements“.
Ce projet regroupe 7 investisseurs privés polynésiens sélectionnés après plusieurs appels à candidature, et répartis sur les 8 parcelles. Les futures exploitations auront les activités principales suivantes :
• 2 fermes de crevettes
• 3 écloseries de production : holothuries à mamelle (rori titi), huîtres de roche (tio) et bénitiers (pahua)
• 1 ferme de produits issus de pêche et d’aquaculture pour l’aquariophilie
• 1 ferme d’élevage ostréicole
• 1 unité de production de larves de mouches
• 1 unité de production d’aliment animal à base de larves de mouches et de déchets organiques, et une unité de production d’engrais à base de déchets organiques
Un appel à concurrence vient d’être lancé pour consulter les entreprises dans le but de réaliser les travaux à partir de mai-juin 2023, pour une durée de 18 mois.
L’étude d’impact note que le projet “intègre bien la préservation de l’environnement puisqu’il inclut un sentier littoral, tandis que les futurs exploitants se sont engagés d’une part, à ne pas utiliser de médicaments, ni de produits chimiques pouvant impacter l’environnement, et d’autre part, à suivre les préconisations internationales en termes d’eaux usées traitées avec des traitements physiques et par bioremédiation”, peut-on lire dans le communiqué.
Le projet de zone BIOMARINE a par ailleurs labellisé par le pôle Mer Méditerranée, et il est aussi lauréat 2022 de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) “Transition écologique de Territoires”.
Le prochain site envisagé est celui de Rangiroa, “qui intègrera également Recherche, Transfert et Assistance Technique, Formation et Incubation de projet privés, à vocation perlicole et maritime“, précise le communiqué. D’autres pôles sont envisagés, notamment à Hao et dans les Îles sous le Vent.