Faratea : Pose de la première pierre de la zone biomarine

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Implantée à Faratea, dans une zone de 33 hectares, en friche depuis des années, la zone biomarine s’insère à cheval entre Fa’aone et Afa’ahiti, dans la commune agricole de Taiarapu-Est, elle-même dans la communauté de communes Terehēamanu.

Publié le 24/02/2023 à 15:58 - Mise à jour le 24/02/2023 à 15:58

Implantée à Faratea, dans une zone de 33 hectares, en friche depuis des années, la zone biomarine s’insère à cheval entre Fa’aone et Afa’ahiti, dans la commune agricole de Taiarapu-Est, elle-même dans la communauté de communes Terehēamanu.

Les travaux de la Zone Biomarine de Faratea, baptisée Aruhotu, avancent. Dans un communiqué, la présidence rappelle que « l’aménagement commun correspond à la réalisation de deux installations de captage à plus de 700 m du bord et à 30 m de profondeur, et deux installations de rejets des eaux traitées à plus de 250 m du bord et à 10 m de profondeur« .

À terre, « des réseaux d’eaux, d’électricité et de communications, seront aménagés pour distribuer 8 parcelles uniquement terrassées et sur lesquelles chaque futur exploitant y fera ses propres aménagements« .

Ce projet regroupe 7 investisseurs privés polynésiens sélectionnés après plusieurs appels à candidature, et répartis sur les 8 parcelles. Les futures exploitations auront les activités principales suivantes :

• 2 fermes de crevettes
• 3 écloseries de production : holothuries à mamelle (rori titi), huîtres de roche (tio) et bénitiers (pahua)
• 1 ferme de produits issus de pêche et d’aquaculture pour l’aquariophilie
• 1 ferme d’élevage ostréicole
• 1 unité de production de larves de mouches
• 1 unité de production d’aliment animal à base de larves de mouches et de déchets organiques, et une unité de production d’engrais à base de déchets organiques

Un appel à concurrence vient d’être lancé pour consulter les entreprises dans le but de réaliser les travaux à partir de mai-juin 2023, pour une durée de 18 mois.

L’étude d’impact note que le projet « intègre bien la préservation de l’environnement puisqu’il inclut un sentier littoral, tandis que les futurs exploitants se sont engagés d’une part, à ne pas utiliser de médicaments, ni de produits chimiques pouvant impacter l’environnement, et d’autre part, à suivre les préconisations internationales en termes d’eaux usées traitées avec des traitements physiques et par bioremédiation », peut-on lire dans le communiqué.

Le projet de zone BIOMARINE a par ailleurs labellisé par le pôle Mer Méditerranée, et il est aussi lauréat 2022 de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) « Transition écologique de Territoires ».

Le prochain site envisagé est celui de Rangiroa, « qui intègrera également Recherche, Transfert et Assistance Technique, Formation et Incubation de projet privés, à vocation perlicole et maritime« , précise le communiqué. D’autres pôles sont envisagés, notamment à Hao et dans les Îles sous le Vent.

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