Dr. Mireille Chinain est ainsi la première lauréate de la région Pacifique à recevoir cette distinction scientifique qui est la plus haute décernée par l’ISSHA, société savante la plus prestigieuse sur l’étude des algues toxiques. Elle a souhaité partager ce prix avec l’ensemble du laboratoire qu’elle dirige.
Par ce prix, l’ISSHA a souhaité honorer l’ensemble de la carrière du Dr. Chinain et a également voulu souligner l’originalité et l’orientation des programmes menés par l’ILM en matière de santé des populations.
La mise en place d’un dispositif de surveillance et de prévention du risque ciguatérique en Polynésie française et dans la région Pacifique se matérialise par une plateforme numérique de formation et de partage des données sur la ciguatéra, (ciguawatch.ilm.pf).
– PUBLICITE –
Actuellement, Fidji, Samoa et Tonga sont formés par l’ILM et en bénéficient. Dès 2024, Wallis-et-Futuna également. En parallèle, la visibilité à l’international des travaux sur la ciguatera menés par l’ILM est renforcée.
Un site web de vente de ciguatoxines et matériels de référence (www.phyconesia.pf) a également été mis en place. Ces matériaux sont essentiels aux différentes méthodes de détection de la ciguatera utilisées par les laboratoires chargés de la surveillance sanitaire des produits de la mer. Cette commercialisation permet de valoriser tant au niveau scientifique qu’économique plusieurs décennies de recherche fondamentale et opérationnelle menée par l’ILM en Polynésie française sur la ciguatera et ses conséquences sanitaires sur les populations locales.
L’ILM est actuellement le seul organisme à proposer ce type de produits. 10 programmes de recherche impliquant des participations au niveau national et international, des publications de rang A et des formations entre autres.