L’élève sélectionné pourrait partir en métropole, à Bordeaux en 2017. À condition que le Lycée récolte les fonds nécessaires.
La sélection se déroule autour de 5 modules : « Un premier module qui sera la peinture d’une porte qu’on a vue derrière, le deuxième module qui concerne le dessin d’un logo, notamment Vini avec le vernissage du capot, un troisième module qui est le « spot repair », c’est-à-dire un raccord dans un élément, dans une aile, et ensuite le dernier module qui est un poli lustré, détaille Gerald Galmiche, professeur en carrosserie. Le 5e module qui est la plaquette : on leur donne un étalon et ils doivent réaliser la plaquette à l’oeil avec des pots de teinte de base. On ne leur a pas donné la quantité »
Pour le professeur, ce concours est une bonne chose pour les élèves. « Ça va leur apporter plusieurs choses. Déjà le concours va leur apprendre les notions de rigueur, de rentabilité, de productivité, de respect de l’environnement du travail qui est nécessaire pour devenir un bon carrossier-peintre. »
Le Lycée professionnel de Faa’a est le seul à proposer des formations en carrosserie sur le fenua. « On prépare le CAP, BAC pro en carrosserie. C’est le seul établissement qui prépare ces spécialités. Et on a en poursuite d’études, pour les élèves qui ont eu un CAP ou un BAC pro, une formation d’un an, un CAP peinture auto », détaille le proviseur.
À la fin de la journée, c’est Stephen Tekioteragi qui a été sélectionné. Avis aux sponsors qui voudraient aider le jeune homme à partir à Bordeaux l’an prochain.
Patrick Klosowski, proviseur du Lycée professionnel de Faa’a
Gerald Gamiche, professeur de carrosserie