« Notre cap reste clair : protéger totalement, protéger résolument. Le Président de la République a donc décidé la mise en place d’une campagne de rappel de vaccination à risques » : Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement central, l’a annoncé au sortir du conseil des ministre du 11 août.
Une campagne de rappel vaccinal sera lancée ce mercredi dans l’Hexagone. La liste des personnes éligibles a été précisée mardi dernier par la Haute Autorité de Santé ; soit les Français immunodéprimés ou de plus de 65 ans. La dose de rappel devra être administrée au minimum 6 mois suivant la primovaccination complète.
En Polynésie française, il faudra encore attendre. Au bulletin épidémiologique du 24 août, seule 34,4 % de la population totale présente un schéma vaccinal complet, contre 75,6% dans l’Hexagone.
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« La Métropole a commencé bien avant nous. Ne prenez pas les messages qui circulent en Métropole, qui va commencer en septembre la troisième dose. Nous n’en sommes pas là », explique Daniel Ponia, en charge de la coordination des centres communautaires à la plateforme Covid. « J’exhorte la population à venir se faire vacciner dans les jours, dans les semaines à venir, puisque nous avons monté des vaccinodromes et que nous vaccinons dans les entreprises. Commençons d’abord par ça, et on verra d’ici janvier, on va certainement faire une autre injection, aussi bien de Janssen que de Pfizer ».
Huit pays européens recommandent déjà l’injection d’une dose supplémentaire. Jeudi, la commission européenne a rappelé à ces même pays que l’Agence Européenne des Médicaments n’a pas encore validé ces rappels, faute de données suffisantes. Ils pourraient ainsi s’exposer à des risques juridiques.