Covid-19 : les kits d’autoprélèvement destinés aux voyageurs sont prêts

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L'Institut Louis Malardé a déjà préparé près de 5.000 kits d'autoprélèvement. A partir de mercredi, ils seront distribués aux voyageurs dès leur descente d'avion afin qu'ils puissent être testés de la covid-19 au bout de quatre jours de présence au fenua.

Publié le 13/07/2020 à 16:51 - Mise à jour le 13/07/2020 à 16:52

L'Institut Louis Malardé a déjà préparé près de 5.000 kits d'autoprélèvement. A partir de mercredi, ils seront distribués aux voyageurs dès leur descente d'avion afin qu'ils puissent être testés de la covid-19 au bout de quatre jours de présence au fenua.

Deux écouvillons (l’un pour le nez, l’autre pour la bouche) et des notes explicatives en français et en anglais. Voilà en substance le contenu du kit d’autoprélèvement qui sera distribué, dès mercredi, à chaque voyageur, qu’il soit touriste ou résident, dès sa descente d’avion.

L’Institut Louis Malardé (ILM), en charge de la mise en place de ce dispositif de surveillance dénommé Cov-check, a déjà préparé près de 5.000 kits afin de faire face au flux de nouveaux arrivants.

Ces derniers devront effectuer eux-mêmes leur prélèvement nasal et salivaire au bout de quatre jours de présence sur le territoire. Etant donné qu’ils auront déjà effectué un test trois jours avant de prendre l’avion, cela permettra à l’ILM de vérifier, 7 jours plus tard, s’ils sont toujours négatifs à la covid-19.

La note explicative pour effectuer son autoprélèvement. (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Une fois l’autoprélèvement effectué, il est prévu deux façons de le transmettre au laboratoire d’analyse. « Les résidents ou les personnes qui ne sont pas dans des structures hôtelières vont pouvoir venir déposer leur prélèvement ici à l’ILM ou dans des centres de santé, dont la liste est indiquée dans le kit, explique Vai-Mai Cao-Lormeau, directrice de recherche à l’Institut Louis Malardé. Et pour les gens qui sont dans des structures hôtelières, la remise du kit se fait soit au responsable de la pension, soit à un référent dans l’hôtel, et un coursier de l’ILM viendra tous les jours récupérer les autoprélèvements pour qu’ils puissent être analysés. »

Les résultats d’analyses seront connus en 24 heures, mais ne seront pas rendus aux personnes testées. « C’est un dispositif de surveillance qui a vocation surtout à identifier où se trouvent les cas, donc on ne rend pas de résultats, précise la directrice de recherche. Parce que la quantité de données à gérer serait trop importante, et parce qu’on s’attend quand même à avoir beaucoup de négatifs. Si jamais on identifie un cas possiblement positif, on transmet l’information au bureau de veille sanitaire et le bureau de veille sanitaire se chargera alors de recontacter la personne pour lui demander de se présenter à un centre de santé ou enverra du personnel de santé faire un prélèvement qui sera analysé dans le cadre d’un circuit diagnostic covid classique. »

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