Covid-19 : les cabinets médicaux s’organisent

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Il n’y a pas que dans les centres de test que la population afflue : ces derniers jours, on a vu les files de patients s’allonger devant les cabinets médicaux. Certains sont là pour un arrêt maladie après un test positif, d’autres pour être surs qu’ils peuvent reprendre le travail sans risque de contaminer leurs collègues, et d’autres encore pour une consultation qui n’a rien à voir avec la Covid. Alors, les médecins ont dû s’organiser pour que les gestes barrières soient respectés.

Publié le 22/08/2021 à 11:18 - Mise à jour le 22/08/2021 à 11:37

Il n’y a pas que dans les centres de test que la population afflue : ces derniers jours, on a vu les files de patients s’allonger devant les cabinets médicaux. Certains sont là pour un arrêt maladie après un test positif, d’autres pour être surs qu’ils peuvent reprendre le travail sans risque de contaminer leurs collègues, et d’autres encore pour une consultation qui n’a rien à voir avec la Covid. Alors, les médecins ont dû s’organiser pour que les gestes barrières soient respectés.

À Papeete, un cabinet médical ouvre à 6 heures 30 mais certains patients sont là dès 5 heures du matin. La salle d’attente étant trop étroite, des chaises ont été installées à l’extérieur. À Faa’a, Didier Bondoux, médecin libéral, voit lui une cinquantaine de malades chaque jour depuis la flambée de l’épidémie : « quand des patients viennent au cabinet me dire ‘je suis enrhumé, grippé, depuis 4-5 jours’, je dis ‘stop’, et depuis 4-5 jours soit les patients continuent de travailler soit se sont promenés en ville avec l’idée que c’était un simple rhume, alors que c’est probablement la Covid vu que le virus circule dans tout le fenua et c’est comme ça qu’on contamine 15-20 personnes sur 3-4 jours et que ça flambe au niveau de la vague. Dès qu’on est pseudo grippé, maux de tête pas comme d’habitude -je dirais, on se fait tester, on reste à la maison, et on s’isole ».

Les médecins libéraux ont dû s’organiser pour ouvrir plus tôt pour accueillir les nombreux patients, et c’est sans compter les visites à domicile et les appels des patients : « pour pouvoir faire un peu de consultation à distance pour les longues maladies, pour que les gens n’aient pas à se déplacer quand ils ont le carnet rouge et pouvoir renouveler leur traitement sans qu’ils se déplacent et qu’ils puissent être pris en charge. Cela s’est remis en place tout récemment, mais on l’avait demandé depuis bien longtemps pour éviter justement à ces patients fragiles qui n’ont pas été vaccinés -on insiste-, de côtoyer les gens qui seraient porteurs du virus ».

Juste à côté, la pharmacie a installé une tente sur le parking pour aider ses clients venus acheter un autotest.

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« C’est assez simple l’autotest, tu retires le coton-tige, tu l’insères dans chaque narine, et tu fais tourner 5 fois à l’intérieur. Il n’y a pas besoin d’aller trop profond. Tu mets à l’intérieur du récipient, tu fais tourner une dizaine de fois, tu refermes l’échantillon, et tu fais le test » indique Tevaite Larson, élève en préparatrice en pharmacie.

D’autres viennent faire le test sur place car ils ont besoin d’une attestation indiquant que leur test est négatif pour se déplacer vers les îles.

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