Covid-19 : 6 réservistes sanitaires en renfort en Polynésie

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Le Pays a demandé une aide à l'Etat dans la lutte contre l'épidémie de covid-19. Le ministre des Solidarités et de la santé a décidé de mobiliser 6 réservistes sanitaires de « santé publique France ». Ils effectueront une mission de 4 à 8 semaines au fenua.

Publié le 27/08/2020 à 8:31 - Mise à jour le 27/08/2020 à 9:04

Le Pays a demandé une aide à l'Etat dans la lutte contre l'épidémie de covid-19. Le ministre des Solidarités et de la santé a décidé de mobiliser 6 réservistes sanitaires de « santé publique France ». Ils effectueront une mission de 4 à 8 semaines au fenua.

Par un courrier conjoint du 22 aout 2020 adressé au ministre des solidarités et de la santé, le haut- commissaire Dominique Sorain et le président Edouard Fritch ont sollicité la solidarité nationale pour soutenir l’action des autorités locales de santé face à l’évolution de la situation sanitaire.
Objectif : renforcer les capacités de dépistage et de suivi des personnes contaminées.

Par arrêté, le ministre des Solidarités et de la Santé a décidé de mobiliser 6 réservistes sanitaires de « santé publique France » afin de réaliser une mission de soutien à la lutte contre l’épidémie de covid-19 en Polynésie française pour une durée de 4 à 8 semaines. Cette équipe arrivera sur le territoire d’ici la fin de la semaine.

« Au début de l’épidémie, nous avions à disposition (…) un épidémiologiste de l’OMS (…) Sean était un support vraiment intéressant car il avait cet oeil neuf. Il nous a été d’un apport très important. c’est une des raisons pour lesquelles nous avons demandé un renfort d’épidémiologistes », a expliqué le ministre de la Santé Jacques Raynal lors du point presse organisé mercredi par les autorités.

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Lire aussi – Covid-19 : le virus est en circulation, la Polynésie passe au stade 3

Ces réservistes composés d’un médecin épidémiologiste, d’un épidémiologiste et de quatre infirmiers
viendront renforcer les équipes du bureau de la veille sanitaire du ministère de la Santé du Pays, en
lien avec le PC-Crise du haut-commissariat.

« Au vu de la situation, on a besoin de s’armer un peu plus. (…) Les infirmières devront gérer le centre d’appel (…) Les sujets contact. (…) le médecin épidémiologiste nous aidera dans nos missions quotidiennes, à valider les tests (…) à répondre aux professionnels de santé (…) et nous permettre de faire tourner nos activités, de souffler (…) On fatigue et on a besoin d’une aide supplémentaire pour le BVS« , a précisé le docteur Pierrick Adam, de la direction de la Santé.

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