Coronavirus : les chauffeurs de bus et de taxi restent sur leurs gardes

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Même s’il n’y a encore aucun cas déclaré de coronavirus au fenua, les chauffeurs de bus et de taxi veillent au grain. Amenés à transporter quotidiennement de nombreux passagers, aussi bien étrangers que locaux, ils préfèrent prévenir que guérir.

Publié le 06/03/2020 à 16:22 - Mise à jour le 06/03/2020 à 16:23

Même s’il n’y a encore aucun cas déclaré de coronavirus au fenua, les chauffeurs de bus et de taxi veillent au grain. Amenés à transporter quotidiennement de nombreux passagers, aussi bien étrangers que locaux, ils préfèrent prévenir que guérir.

Les 200 bus qui circulent à Tahiti transportent 6000 passagers chaque jour. Et c’est sans compter les 17 000 étudiants qui les empruntent du lundi au vendredi.

« On est conscient que c’est un transport public et donc qu’on transporte du monde tous les jours, indique Clément Clark, responsable du réseau des transports RTCT-NTCE et RTU. On attend juste le feu vert du président qui nous dira, après les mesures seront prises. Mais nos bus sont déjà entretenus tous les jours. L’hygiène est respectée. »

Mina est chauffeur de bus depuis de nombreuses années. Afin de pallier tout risque de contamination, en cas d’arrivée du coronavirus au fenua, elle s’est préparée à l’avance et de sa propre initiative.

« Je suis déjà prête depuis la semaine dernière, confie-t-elle. On en avait parlé entre chauffeurs et moi j’ai acheté du gel hydroalcoolique pour me laver les mains et des gants. Parce que tous les soirs on désinfecte le bus pour le lendemain avec du chlorox et du vinaigre. » 

Du côté des chauffeurs de taxi, certains n’ont pris aucune mesure dans l’immédiat, mais restent à l’écoute et suivent les informations régulièrement.

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