COPIL du contrat de développement et de transformation 2021-2023, pour les communes

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Jeudi 28 octobre s’est déroulé au fare pote’e du haut-commissariat, le Comité de pilotage du contrat de développement et de transformation volet communes avec les représentants de l’État, du Pays, de l’Assemblée de Polynésie française, du Syndicat pour la Promotion des communes de Polynésie française et des maires représentant chaque archipel.

Publié le 29/10/2021 à 9:58 - Mise à jour le 29/10/2021 à 9:58

Jeudi 28 octobre s’est déroulé au fare pote’e du haut-commissariat, le Comité de pilotage du contrat de développement et de transformation volet communes avec les représentants de l’État, du Pays, de l’Assemblée de Polynésie française, du Syndicat pour la Promotion des communes de Polynésie française et des maires représentant chaque archipel.

Ce dispositif s’inscrit dans la continuité du précédent contrat de projets volet communes en déclinant un soutien financier aux communes en matière d’investissement sur les services publics environnementaux :

  • assainissement des eaux usées ;
  • alimentation en eau portable ;
  • gestion des déchets.

L’objectif de cette séance était essentiellement axé sur la validation de la première programmation de projets.

Celle-ci représente des investissements d’un total TTC de 2 162 milliards de Fcfp, soutenus par l’État et le Pays pour un total de subventions de 1,762 milliard de Fcfp (parité État-Pays). La différence est prise en charge par les communes soit par autofinancement soit par appel à d’autres dispositifs de financements publics (OFB ADEM).

Les projets ainsi concernés se répartissent sur 6 communes de Tahiti mais aussi des Marquises, des îles Sous-le-Vent et des Australes. Ils sont concentrés sur l’amélioration du service rendu aux usagers (potabilisation et facturation au volume) et la préservation de la ressource en eau potable (travaux sur les réseaux).

Il a pu être relevé, avec satisfaction partagée, que certaines communes cherchent à optimiser les ressources disponibles et qu’elles sont prêtes à renforcer leurs efforts d’auto-financement lorsqu’elles peuvent se le permettre. Ainsi, les décideurs communaux démontrent ici qu’ils sont capables de chercher à être autonomes dans la mise en œuvre de leurs programmes d’investissement. Plus encore, il a été constaté également que lorsqu’une commune dispose de capacités d’autofinancement, soit par de l’emprunt soit par son épargne, et qu’elle sollicite un taux de subvention moindre, elle manifeste de la solidarité à l’égard des communes disposant d’un potentiel financier plus limité qu’elle.

Sous un autre angle positif, l’ensemble des membres du COPIL ont pu apprécier la méthode mise en œuvre pour opérer la sélection des dossiers programmés. Cette procédure est construite en toute transparence à l’appui de règles claires, écrites et partagées avec tous, et elles-mêmes assises sur des critères objectifs. Ceci est la garantie d’un traitement équitable et objectivé de tous les dossiers, notamment lorsque l’insuffisance des enveloppes disponibles impose une priorisation des dossiers.

Les projets financés sont les suivants :

  • Ua Pou : travaux urgents d’adduction des vallées de Hakahetau et Haakuti ;
  • Punaauia : travaux de rénovation du réseau d’eau potable du secteur d’Outumaoro ;
  • Taiarapu-Ouest : pose de compteurs d’eau et rénovation simultanée de 4 tronçons du réseau de distribution d’eau potable de la commune ;
  • Tumaraa : renouvellement du réseau hydraulique dans la commune associée de Fetuna ;
  • Raivavae : adduction en eau potable de Raivavae – rénovation du réseau de distribution (tranche 4) ;
  • Paea : renouvellement des réseaux et pose de compteurs sur les secteurs des PK 20 à 21.

À noter que le projet de Taiarapu-Ouest permettra la délivrance d’eau potable sur le site de l’épreuve de surf des prochains Jeux Olympiques 2024.

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