Balises : les pêcheurs ont un an de plus pour s’équiper

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Publié le 14/10/2018 à 13:17 - Mise à jour le 14/10/2018 à 13:17

Le ministre en charge des Transports interinsulaires, Jean-Christophe Bouissou, a fait le point, lundi matin, sur les dispositifs dont les exploitants de navires professionnels doivent s’équiper, conformément aux nouvelles dispositions en la matière, et sur l’aide que le Pays va leur apporter dans cette démarche. Cette présentation s’est déroulée notamment en présence de la direction des Affaires maritimes, Catherine Rocheteau, du directeur des Ressources marines et minières, Cédric Ponsonnet, et de plusieurs représentants de pêcheurs professionnels.

> Une balise de détresse obligatoire

En substance, en plus de la radio VHS et de la fusée de détresse, les bateaux doivent, depuis le 1er avril dernier, s’équiper d’une balise de détresse afin d’être plus facilement localisables en cas de problème en mer. Si tous les nouveaux navires de pêche ou de plaisance immatriculés en Polynésie depuis cette date le sont obligatoirement, les autres avaient jusqu’au 1er octobre dernier pour se mettre en règle. Mais voilà, une radiobalise de localisation des sinistres (RLS), comme demandée par la nouvelle réglementation, coûte entre 46 500 Fcfp et 135 000 Fcfp. Et au vu de la difficulté pour certains professionnels de s’équiper avant ce délai, le gouvernement a choisi de repousser l’entrée en vigueur de cette disposition au 1er janvier 2020. Un délai supplémentaire d’un an qui laissera le temps au gouvernement de faire passer sa loi du Pays qui accorde une subvention aux professionnels afin de s’équiper en matériel aux normes.

> Une aide sur-mesure pour les pêcheurs

Le projet de loi du Pays va ainsi instituer une aide financière pour les pêcheurs titulaires d’une licence de pêche professionnelle. Cette aide concerne 50 % de la dépense, avec un plafond d’un million de Fcfp par navire. Afin que 100 % des poti marara, bonitiers et thoniers soient équipés avant la date dite, une enveloppe de 40 millions sera allouée à cette mesure. Selon les chiffres donnés par les Affaires maritimes, il resterait 150 poti marara, 6 bonitiers et 50 thoniers à équiper.

 

Rédaction Web, avec Thomas Chabrol

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