Arnaques aux jeux d’argent : comment ne pas tomber dans le piège ?

Publié le

Publié le 01/02/2019 à 14:56 - Mise à jour le 01/02/2019 à 14:56

Attention aux arnaques sur Internet. Dans votre boîte mail, vous avez déjà probablement reçu un email vous informant que vous avez gagné une somme d’argent ou tout autre lot alléchant. Cela s’appelle du « phishing », une pratique malveillante qui consiste à récupérer vos données personnelles.
 
Cela représente 50% des arnaques du Web et il faut s’en méfier. Sur l’exemple en photo, on retrouve de nombreuses fautes d’orthographe et une mise en page quelque peu douteuse, les malfaiteurs ont même utilisé le logos de la Française des Jeux. Mais au fenua, l’Euromillions sur Internet n’existe pas.
 
« Quand on participe à ce jeu, on vient miser et faire valider son bulletin chez le détaillant, explique Guillaume Reynaud, directeur commercial et marketing de la Pacifique des Jeux. On ne demande pas la pièce d’identité, c’est-à-dire qu’on joue de manière la plus anonyme qui soit, donc quand on a un gagnant, on ne sait pas qui a gagné. On sait juste qu’il y a un gagnant par exemple en Polynésie, et c’est à ce titre d’ailleurs qu’on envoie un message aux médias pour dire que La Pacifique des Jeux cherche le gagnant du Loto ou de l’Euromillions, parce qu’il faut qu’il se présente. Tant qu’il ne se présente pas, on ne peut pas l’identifier. »
 
De plus, le retrait des gains se fait au sein de l’établissement et sans contrepartie. Mais alors, que font ces malfaiteurs de vos données ? Ces personnes malhonnêtes, parfois à l’autre bout de la planète, récupèrent vos informations personnelles pour les vendre sur le DarkNet, mais pas seulement. Vos données peuvent leur permettre de soutirer votre argent. Il y a 2 ans, la gendarmerie de Polynésie a ouvert une cellule d’experts en cybercriminalité pour contrer ces cyber-pirates.
 
Toutefois, les plaintes déposées pour infractions économiques et financières sont très faibles au fenua, parce qu’il est souvent difficile de récupérer les sommes perdues, mais aussi car certaines victimes n’osent pas se manifester.
 
Pour le lieutenant-colonel George Hobt, adjoint en charge de la Police judiciaire, « il faut se poser les bonnes questions lorsqu’on est devant son ordinateur, un peu en confiance, tout seul dans son espace privé, de ne pas baisser la garde et surtout d’être vigilant par rapport aux demandes trop alléchantes ».
 
La gendarmerie met aussi à disposition des utilisateurs du Web, deux sites pour s’informer sur les arnaques en ligne : www.internet.signalement.gouv.fr et www.cybersurveillance.gouv.fr. Mais avec un peu d’attention et de bon sens, les pièges sont facilement identifiables.
 
 

Rédaction web avec Tauhiti Tauniua-Mu San et Brandy Tevero

Dernières news