Après 3 mois de formation, la consécration pour les gendarmes adjoints volontaires

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Fin de formation ce vendredi pour les 30 gendarmes adjoints volontaires de la promotion 2024. Un moment solennel pour ces jeunes et leurs familles, tous très fiers d’avoir achevé cette étape. Pour plusieurs d’entre eux, la gendarmerie est une histoire de famille.

Publié le 29/11/2024 à 17:50 - Mise à jour le 30/11/2024 à 10:06

Fin de formation ce vendredi pour les 30 gendarmes adjoints volontaires de la promotion 2024. Un moment solennel pour ces jeunes et leurs familles, tous très fiers d’avoir achevé cette étape. Pour plusieurs d’entre eux, la gendarmerie est une histoire de famille.


Ils incarnent désormais les valeurs de la gendarmerie et portent fièrent leur uniforme : 30 gendarmes adjoints volontaires, dont 22 agents de police judiciaire adjoint, clôturent ainsi leur formation théorique et pratique. Rigueur, engagement, cohésion et esprit d’équipe les guident à présent.

« Dans le civil, on ne peut pas retrouver cet esprit qu’on retrouve dans le cadre militaire. L’esprit de camaraderie est très fort, j’ai pu me faire 21 frères d’armes au cours de ces 3 mois. J’ai travaillé, j’ai réussi à avoir l’affectation que je souhaitais, mais le plus important, c’est que les 22 soient sortis de la formation. Seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin » confie Tui-hana Spinella, gendarme adjoint volontaire et major de promotion.

Pour certains, l’attachement aux principes militaires prend racine dans le foyer familial. « C’est une nouvelle aventure qui s’offre à moi et je fais la fierté non seulement de la gendarmerie et de la famille aussi » confie Tongariki Tite, gendarme adjoint volontaire. « En tant qu’agent communal à la mairie de Faa’a, au service de la population, je suis fier d’avoir ma relève, en attendant la retraite, bien sûr ! » ajoute Paul Tite, agent à la brigade municipale.

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Des représentants des forces de l’ordre de père en fils, mais aussi de père en fille : « Je ne pensais pas qu’elle allait choisir la brigade de Rimatara, que je commande actuellement. Donc agréablement surpris et je suis prêt à la recevoir. Je suis très fier de ma fille, ce sera à moi de faire la part des choses. Je pense que ça va bien se passer, la connaissant, c’est une bosseuse » indique l’adjudant-chef Teamo Degage, commandant de la brigade de Rimatara.

« Je ne veux juste pas qu’on pense qu’il y aura du favoritisme, on sait ne pas mélanger le travail et la famille. Je compte bien bosser et prouver que je ne suis pas là pour rien » admet Ravahere Degage, gendarme adjoint volontaire.

Au service de la population, ces gendarmes adjoints volontaires le seront d’abord dans leur propre pays. Avant de tenter, pour certains, le concours de sous-officier dans l’Hexagone.

« C’est extrêmement important pour le lien avec la population, de recruter ici en Polynésie. Et donc chaque année, on recrute des gendarmes adjoints qui viennent rejoindre nos unités, qui viennent renforcer nos unités. On est très heureux de les avoir formés et de les voir partir maintenant à la fois dans les brigades de Tahiti, de Moorea et de l’ensemble des archipels, puisqu’il y en a quelques-uns qui partent aux Marquises, quelques-uns qui partent dans les Australes, dans les Tuamotu dans l’ensemble de la Polynésie, dans les îles Sous-le-Vent évidemment » explique le Colonel Grégoire Demezon, commandant de la gendarmerie en Polynésie française.

L’engagement polynésien s’illustre aujourd’hui, comme il y a 50 ans. En 1976, le maréchal des logis-chef Christian Tehei perdait la vie lors d’une mission de sauvetage à Mopelia. La caserne de Faa’a porte désormais son nom.

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