Cette cheffe d’entreprise et élue de Pirae avait organisé une marche, le 1er mars, déjà pour dénoncer l’insuffisance des éclairages dans la capitale ainsi que le non-fonctionnement des caméras de vidéosurveillance. Agressée il y a plusieurs mois, elle a indiqué ne pas avoir eu, depuis, de « réponse » des autorités judiciaires.
« Il y a des plaintes qui ont été déposées et, aujourd’hui, il n’ya pas de retour », a déclaré Marcy Pautehea, ajoutant être en contact avec plusieurs autres victimes dont les agresseurs n’ont pas été appréhendés, contrairement à ceux présumés des deux touristes australiens.
« Et nous alors, Taata maohi ? », s’est-elle interrogée, « on n’est pas entendu (…) Je suis en colère. Il faut qu’il y ait des enquêtes. Je demande justice pour tous (…) Il y a une justice à deux vitesses ».
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Ce mercredi, elle s’est rendue au commissariat de Papeete pour déposer une plainte contre le tavana Michel Buillard pour « mise en danger de la vie d’autrui ». « A quoi servent les caméras ? », a-t-elle ajouté. Selon elle, un certain nombre d’entre elles sont aujourd’hui défectueuses. Elle réclame donc un « audit » pour vérifier qu’elles sont « à 100 % opérationnelles ».
« J’aimerais que monsieur le maire, madame la procureure, le directeur de la DTPN, le haut-commissaire et moi-même fassions une table-ronde pour parler de ce fléau et des solutions que l’on va apporter. C’est un réel problème », a-t-elle conclu.