A bout de souffle

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Publié le 14/11/2017 à 14:15 - Mise à jour le 14/11/2017 à 14:15

Toux quotidienne, crachats essoufflements, tels sont les symptômes de cette maladie qui touche 10% des Polynésiens. Le tabac en est la principale cause dans 80% des cas.  « Le nombre de patients en Polynésie qui continuent à fumer est très significatif. Il n’y a pas réellement de diminution de la consommation tabagique, et l’on continue à voir des patients de plus en plus jeunes et aussi de plus en plus de femmes. », explique le pneumologue Pablo Ferrer.

Il faut savoir que le taux de BPCO progresse rapidement chez les femmes depuis quelques années, d’une part à cause de l’augmentation du nombre de fumeuses, et aussi par les différences physiques qui existent entre les hommes et les femmes.

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« On s’est aperçu que la BPCO revêtait une forme plus sévère chez les femmes, pour la simple raison que la constitution d’une femme n’est pas la même que chez l’homme et que le volume et le débit d’une femme au niveau pulmonaire sont plus réduit que chez l’homme. » Cela implique que le degré d’obstruction des voies respiratoires est plus précoce et plus important que chez l’homme.

Pour le pneumologue, « C’est très alarmant. » D’ailleurs, selon, lui les femmes étaient plus présentes cette année pour cette campagne de dépistage. « La population vient de plus en plus, de manière plus spontanée qu’avant, et surtout plus précocement. »
Pour Pablo Ferrer, « Cela permet de cibler la maladie et de la limiter de manière plus importante ».

A noter qu’une marche est organisée samedi prochain à 9 heures dans la vallée de Faataua pour sensibiliser la population à cette maladie.
 

Rédaction web avec Mata Ihorai

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