A Bora Bora, des Fare Tiurai 100% made in fenua

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Les festivités du Heiva I Bora Bora démarreront le 25 juin sur la place Tuvavau. Comme chaque année, c’est toute l’île qui s’active pour cet événement culturel incontournable. Au cœur des préparatifs : les forains, qui érigent les fameuses baraques éphémères. Jeux, snacks, restaurants et même boîtes de nuit prendront bientôt vie dans des Fare Tiurai faits presque exclusivement de matériaux naturels.

Publié le 25/05/2025 à 16:17 - Mise à jour le 25/05/2025 à 16:17

Les festivités du Heiva I Bora Bora démarreront le 25 juin sur la place Tuvavau. Comme chaque année, c’est toute l’île qui s’active pour cet événement culturel incontournable. Au cœur des préparatifs : les forains, qui érigent les fameuses baraques éphémères. Jeux, snacks, restaurants et même boîtes de nuit prendront bientôt vie dans des Fare Tiurai faits presque exclusivement de matériaux naturels.

C’est un véritable ballet qui se joue sur la place Tuvavau. Mais pas de grue, ni de béton : les baraques se montent à la force des bras et avec des matériaux 100 % naturels, ou presque.

Toute la famille met la main à la pâte, et ce savoir-faire, transmis de génération en génération, donne à l’événement son cachet unique. Papa Malakai, le doyen, observe ses petits-enfants à l’œuvre.

« Depuis le décès de mes parents, nous avons repris les baraques et jusqu’à aujourd’hui, nous perpétuions cette tradition », explique-t-il.

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La construction des Fare Tiurai commence des mois à l’avance. Le bois de purau, scié et séché depuis longtemps, attendait sagement son heure.

Mais pour couvrir les toitures, il faut du niau, et cette année encore, Wilfred, l’un des bâtisseurs, a dû s’y prendre à l’avance : « On paye quelqu’un pour les faire. C’est 4 000 francs le paquet de niau. Pour recouvrir cette surface, il m’a fallu à peu près 40 paquets ».

Un peu plus loin, c’est Papa Taati, forain depuis 14 ans, qui supervise son équipe. Ici, chaque clou compte, chaque corde est vérifiée. Cette année, les exigences sont encore montées d’un cran. « C’est un peu plus strict. Il faut être patenté en plus de toutes les normes de sécurité et d’hygiène à respecter », dit-il.

Mais malgré la sueur et les longues journées de travail, l’effort en vaut la peine. Car l’activité est également lucrative : cette année, ils sont 19 forains à s’être lancés dans l’aventure. Dès le 25 juin, leurs fare prendront vie et Bora Bora vibrera au rythme du Heiva.

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