Vous êtes en Polynésie depuis quelques jours, quel est le but de votre visite ?
« Je fais partie de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale, et donc je suis venu me renseigner, voir sur le terrain la manière dont l’armée française assume ses missions, notamment sur la protection des eaux territoriales, le contrôle des pêches, le narcotrafic, et les moyens qui sont mis en place par la France pour surveiller cet immense territoire. »
Vous en avez profité pour rencontrer les militants du Rassemblement national en Polynésie qui est représenté localement par Eric Minardi. Comment se sont déroulées ces rencontres avec les militants et combien de militants vous revendiquez au Rassemblement national en Polynésie ?
« Nous sommes 450 adhérents, plus les sympathisants, et le potentiel électoral est énorme puisque Marine Le Pen a réalisé 37 000 votes lors des dernières présidentielles. Je suis venu aussi apporter l’information sur ce qu’il se passe sur le territoire national, les difficultés du président Macron, la démission du ministre de l’Intérieur après celle de Nicolas Hulot, et la manière dont aujourd’hui la politique française s’exerce dans tous les domaines. Et je suis aussi venu me renseigner sur la manière dont les affaires fonctionnent en Polynésie, le chômage des jeunes, les difficultés économiques et essayer de discuter avec l’ensemble des militants, de savoir quelles sont leurs attentes, leurs critiques ou ce qu’ils pensent réellement de la situation. »
Vous évoquiez le gros score de Marine Le Pen lors de la présidentielle, un score que vous avez réussi à mener grâce à une alliance avec un parti fort du fenua, le Tahoeraa, en revanche vous n’avez pas réussi à transformer cet essai aux législatives où vos candidats ont fait un score décevant, 1,5 % des suffrages exprimés… Comment vous l’expliquez ?
« Je pense que pour l’instant nous sommes précisément un parti national, qui a une courroie de transmission nationale qui est un grand parti politique qui est le Rassemblement national. Or sur ces élections locales, une prime est donnée aux forces en présence, à celles qui dirigent le territoire depuis déjà longtemps et c’est vrai que le Tahoeraa fait partie de ces forces-là. Donc au national, les électeurs sont plutôt tentés par un vote qui est plus national, plus global, et au niveau territorial ils font confiance ou reviennent à un vote plus traditionnel. Notre difficulté est là, arriver à transmettre la force que nous sommes en métropole pour la transmettre à l’ensemble de l’outre-mer et pas seulement à la Polynésie parce que, par exemple, en Nouvelle-Calédonie, Marine Le Pen a aussi fait 48 % au 2e tour. »
Mais est-ce que vous pensez que le Rassemblement national a une place en Polynésie ?
« Un peu comme l’autonomie de la Polynésie, le parti Te Nati est indépendant du Rassemblement national, même s’il en est l’émanation. Donc je pense que petit à petit, à force de convaincre, de rassembler, de faire venir à nous des personnalités politiques ou des professionnels, nous arriveront à peser sur la vie politique locale. D’ailleurs je pense que nous pesons, parce que si un grand parti comme le Tahoeraa a soutenu Marine Le Pen à l’élection présidentielle, c’est que nous avons une influence, peut-être lointaine, mais une influence, parce que tout simplement nos idées politiques progressent. Et je rappellerai simplement qu’aux élections européennes qui arrivent, où sur notre liste un Polynésien sera présent, notre formation dans les sondages est créditée de 21 % devant le parti de M. Macron, d’où l’importance. »
Qui sera ce Polynésien ?
« Ce sera sûrement Eric Minardi, mais peut-être pas seulement. Parce que nous avons mis l’outre-mer au cœur de notre programme politique et la Polynésie comme la Nouvelle-Calédonie et tous les autres territoires seront représentés sur notre liste nationale aux élections européennes. »
« Je fais partie de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale, et donc je suis venu me renseigner, voir sur le terrain la manière dont l’armée française assume ses missions, notamment sur la protection des eaux territoriales, le contrôle des pêches, le narcotrafic, et les moyens qui sont mis en place par la France pour surveiller cet immense territoire. »
Vous en avez profité pour rencontrer les militants du Rassemblement national en Polynésie qui est représenté localement par Eric Minardi. Comment se sont déroulées ces rencontres avec les militants et combien de militants vous revendiquez au Rassemblement national en Polynésie ?
« Nous sommes 450 adhérents, plus les sympathisants, et le potentiel électoral est énorme puisque Marine Le Pen a réalisé 37 000 votes lors des dernières présidentielles. Je suis venu aussi apporter l’information sur ce qu’il se passe sur le territoire national, les difficultés du président Macron, la démission du ministre de l’Intérieur après celle de Nicolas Hulot, et la manière dont aujourd’hui la politique française s’exerce dans tous les domaines. Et je suis aussi venu me renseigner sur la manière dont les affaires fonctionnent en Polynésie, le chômage des jeunes, les difficultés économiques et essayer de discuter avec l’ensemble des militants, de savoir quelles sont leurs attentes, leurs critiques ou ce qu’ils pensent réellement de la situation. »
Vous évoquiez le gros score de Marine Le Pen lors de la présidentielle, un score que vous avez réussi à mener grâce à une alliance avec un parti fort du fenua, le Tahoeraa, en revanche vous n’avez pas réussi à transformer cet essai aux législatives où vos candidats ont fait un score décevant, 1,5 % des suffrages exprimés… Comment vous l’expliquez ?
« Je pense que pour l’instant nous sommes précisément un parti national, qui a une courroie de transmission nationale qui est un grand parti politique qui est le Rassemblement national. Or sur ces élections locales, une prime est donnée aux forces en présence, à celles qui dirigent le territoire depuis déjà longtemps et c’est vrai que le Tahoeraa fait partie de ces forces-là. Donc au national, les électeurs sont plutôt tentés par un vote qui est plus national, plus global, et au niveau territorial ils font confiance ou reviennent à un vote plus traditionnel. Notre difficulté est là, arriver à transmettre la force que nous sommes en métropole pour la transmettre à l’ensemble de l’outre-mer et pas seulement à la Polynésie parce que, par exemple, en Nouvelle-Calédonie, Marine Le Pen a aussi fait 48 % au 2e tour. »
Mais est-ce que vous pensez que le Rassemblement national a une place en Polynésie ?
« Un peu comme l’autonomie de la Polynésie, le parti Te Nati est indépendant du Rassemblement national, même s’il en est l’émanation. Donc je pense que petit à petit, à force de convaincre, de rassembler, de faire venir à nous des personnalités politiques ou des professionnels, nous arriveront à peser sur la vie politique locale. D’ailleurs je pense que nous pesons, parce que si un grand parti comme le Tahoeraa a soutenu Marine Le Pen à l’élection présidentielle, c’est que nous avons une influence, peut-être lointaine, mais une influence, parce que tout simplement nos idées politiques progressent. Et je rappellerai simplement qu’aux élections européennes qui arrivent, où sur notre liste un Polynésien sera présent, notre formation dans les sondages est créditée de 21 % devant le parti de M. Macron, d’où l’importance. »
Qui sera ce Polynésien ?
« Ce sera sûrement Eric Minardi, mais peut-être pas seulement. Parce que nous avons mis l’outre-mer au cœur de notre programme politique et la Polynésie comme la Nouvelle-Calédonie et tous les autres territoires seront représentés sur notre liste nationale aux élections européennes. »