Vidéo – Jean-Jacques Urvoas:  » Tatutu représente l’incarnation de ce que je voudrais que soient les prisons de demain. »

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Publié le 16/03/2017 à 9:11 - Mise à jour le 16/03/2017 à 9:11

Ce n’est pas la première fois qu’il foule la terre tahitienne de ses pas. « Je suis venu il y a deux ans, mais en tant qu’observateur puisque j’étais président de la Commission des Lois. Désormais, en tant que ministre de la République, je ne viens plus observer, je viens essayer d’apporter des réponses pour ce qui relève de mon ministère, à savoir, la délinquance. »

Voir la réponse que l’on peut adapter au problème de la délinquance, le travail effectué par le parquet à Papeete dans la Cour d’Appel, le travail que font les différents juges, « Et puis surtout, parce que c’est important, en terme de symbole, l’inauguration de la nouvelle prison de Papeari. »

Pour le Garde des Sceaux, Tatutu représente « l’incarnation de ce que je voudrais que soient les prisons de demain. Une prison moderne, une prison dans laquelle les détenus seront un par cellule, un principe qui devrait être une réalité depuis longtemps ».

Nuutania n’en est pas pour autant oublié car, « il reste encore beaucoup de dépenses à faire pour que la dignité soit garantie dans l’incarcération. »

Concernant le rapport qu’il avait rendu lors de sa visite il y a deux ans, rapport dans lequel il soulignait « une carence » dans le traitement des délinquants mineurs, Jean-Jacques Urvoas indique avoir demandé  l’organisation d’une réunion, « Comme j’ai pu le faire dans les différents territoires d’outremer sur les questions de délinquance, puisque il y a des spécificités dans les outremer. J’ai appris qu’il existait une structure particulière ici, qui est un comité local de prévention de la délinquance, sous l’autorité du haut commissaire, et je suis très heureux de pouvoir assister demain, aux travaux, car cela nous permettra de tirer le  bilan de ce qui a été conduit et des mesures prises et à prendre. »

Le ministère de la Justice est aussi concerné par l’Accord de Papeete, ou plutôt « l’Accord de l’Elysée » préalable au texte final, « l’Accord de Papeete », « sur les moyens donnés à ce qui est une compétence de l’Etat. Il ne s’agit pas que la justice soit une compétence du Pays. Je viens ici pour le réaffirmer, et c’est pour cela que j’ai souhaité aller aussi à Nuku Hiva et à Raiatea (…). »

Pour le Garde des Sceaux, « Ma présence vient illustrer ce contrat que signe l’Etat avec le Pays, c’est à dire des relations qui sont devenues harmonieuses et fructueuses dans l’intérêt des Polynésiens et de la France »
 

Rédaction Web avec Matahi Tutavae

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