Pour Antony Géros, « Ce n’est pas le rôle de l’ONU de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays. Mais ce que l’ONU a fait, c’est de réinscrire la Polynésie pour la placer sur le processus de la décolonisation qui devrait aboutir sur un scrutin référendaire. »
Un processus qui, selon le bras droit d’Oscar Temaru, aurait du démarrer dès 1946. « La France nous en a retiré, de manière très unilatérale et aujourd’hui, grâce à nos efforts, depuis le 17 mai 2013, nous sommes réinscrits sur cette liste.(…) »
Pour l’heure, si la France refuse de se rendre à l’ONU pour débattre de la question, comment faire avancer le dossier ?. « La réinscription permet au Pays d’interpeller la France à la tribune de l’ONU pour lui demander de commencer à négocier le cadre de cette décolonisation. »
Concernant la virulence du discours d’Oscar Temaru envers Edouard Fritch lors de l’élection du Président de Polynésie à l’assemblée de Polynésie française, Antony Geros relativise. « Nous sommes des politiques, et ils nous arrivent lorsque nous sommes invectivés d’utiliser des termes qui ne sièent pas lors des séances à l’Apf. »
Quant à la possibilité pour le Tavini de siéger dans les commissions à l’assemblée, Edouard Fritch prônant l’ouverture, Antony Geros estime que le tavini fait son travail dans l’opposition. « On va être dans une critique constructive concernant les dossiers, les projets etc… qui seront menés à l’assemblée, que l’on aie des commissions ou non. »