Pour espérer rallier le plus de partisans possible au fenua, la branche polynésienne du Rassemblement National s’appuie sur le programme en 12 points travaillé pour la Polynésie française.
« Que ce soit sur le nucléaire, sur l’université internationale de la mer, sur la maltraitance animale ou sur les violences intra-familiales, tous ces sujets-là y compris la transition énergétique, on n’a pas besoin d’être écologiste pour s’intéresser à l’écologie », estime Éric Minardi, membre du comité de soutien local. « Marine Le Pen s’intéresse autant à l’écologie et aujourd’hui notre programme est solide ».
À cinq jours du premier tour, la pression ne baisse pas pour les partisans. Affichage, distribution des tracts à la population…
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L’objectif pour Te Nati est double : diffuser au maximum le programme électoral de Marine Le Pen et montrer une image positive de leur candidate auprès des électeurs. L’étiquette d’extrême droite leur colle encore à la peau, mais ils en font aujourd’hui une force. « Plus vous nous parlez comme ça, plus vous nous faites monter », provoque Éric Minardi. « On n’est pas antiparlementaire. L’extrême-droite, c’est être antiparlementaire, or on ne l’est pas. Quand on perd les élections, on ne casse pas tout. On est des légalistes ».
En métropole, les derniers sondages donnent 22% d’intention de votes en faveur de Marine Le Pen, des chiffres en constante augmentation. Pour Te Nati, nul doute que leur leader se retrouvera au second tour comme en 2017. Une femme Présidente de la République française, ils y croient.