L’objectif de cette visite : développer trois axes majeurs en Polynésie que sont l’agriculture, l’économie bleue et la recherche scientifique.
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Au-delà de ces trois thématiques, le vice-président a réaffirmé la volonté d’ancrer l’Union Européenne dans le bassin pacifique via le fenua pour occuper une place plus importante et stratégique au cœur de l’axe Indo-Pacifique.
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Une volonté de renforcer les liens et les partenariats avec l’État et l’Union Européenne qui a reçu un écho assez favorable selon l’intéressé qui restera attentif aux actes.
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« Notre intérêt et notre devoir en tant que gestionnaire polynésien aujourd’hui, c’est de préparer une grande partie de notre autonomie et de l’autonomie de nos assiettes. (…) Je pense que si on réalise déjà tout ça dans les deux ans qui viennent, on aura réussi. Et puis moi, je suis pragmatique. On plante une graine, on attend qu’elle pousse, mais il faut au moins planter la graine, parce que sinon rien ne poussera. Donc il faut être patient, mais il faut aussi être persévérant et rappeler notre rôle dans cet océan Pacifique. Nous souhaitons une relation d’intérêt et de projet. Voilà la ligne de discussion que j’ai eu cette semaine ici à Paris. Évidemment que nous sommes dans la crise, évidemment que nous sommes dans l’urgence sur certains sujets, mais si on doit relever la tête et regarder un peu plus loin que la crise, c’est cette relation de projet et cette relation d’intérêt avec notre positionnement dans le Pacifique qui doit être la norme dans l’autonomie de la Polynésie avec la France » a déclaré Tearii Alpha.