« J’ai quand même une fierté, je suis quand même contente du résultat. Même si on l’a pas emporté, on voit quand même qu’on progresse petit à petit » confie Vanessa Wanai, polynésienne pro-indépendance de la Nouvelle-Calédonie.

Avec 3 points de plus qu’au référendum de 2018, les indépendantistes sont plutôt satisfaits du résultat du scrutin. Malgré un taux de participation de 85%, ceux qui ont voté par procuration accusent des dysfonctionnements.
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« Pour les procurations, il y a toujours eu des problèmes dans toutes les élections, que ce soit en Nouvelle-Calédonie, à Tahiti… dans tous les pays du monde, il y a toujours eu des problèmes, mais je ne sais pas comment l’expliquer. Jusqu’à aujourd’hui encore, on a des problèmes, que ce soit pour nous les indépendantistes ou pour eux les Loyalistes. C’est dur de l’accepter car ce sont des voix de perdues » explique Gabriel Wakoume, Kanak installé en Polynésie.
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Chaque camp dispose de 2 ans pour remobiliser leurs soutiens. Les indépendantistes espèrent que le troisième et dernier référendum prévu sera le bon : « à tous les partisans du ‘oui’, le mot d’ordre est le même que celui de 1984, faute de combattants, la lutte continue ».