Législatives 2024 : au Tavini, les tractations vont bon train

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Du côté du Tavini Huira’atira, le choix est plus compliqué qu’il n’y paraissait dimanche. Alors qu’à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le parti indépendantiste a annoncé soutenir ses trois députés sortants, soutien réitéré, mercredi matin, par le président du Pays, les cadres de la formation auraient finalement décidé de miser sur d’autres candidats.

Publié le 13/06/2024 à 9:19 - Mise à jour le 13/06/2024 à 9:23

Du côté du Tavini Huira’atira, le choix est plus compliqué qu’il n’y paraissait dimanche. Alors qu’à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le parti indépendantiste a annoncé soutenir ses trois députés sortants, soutien réitéré, mercredi matin, par le président du Pays, les cadres de la formation auraient finalement décidé de miser sur d’autres candidats.

Trois jours après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, et donc, de l’arrêt du mandat des trois députés issus des rangs du Tavini Huira’atira, les cadres du parti demeurent invisibles et muets.

Seul le président du Pays, de retour d’un séjour express à Paris, a réitéré son soutien aux trois députés qui viennent de perdre leur siège : Steve Chailloux, Tematai Le Gayic et Mereana Reid Arbelot. Pour Moetai Brotherson, ce sont les « meilleurs candidats ».

Les instances du parti ont été consultées dimanche dernier, en l’absence du chef de l’exécutif en déplacement à Paris. Elles auraient décidé, dans un premier temps, de continuer à faire confiance aux parlementaires sortants.

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Mais malgré la bonne humeur du Président du Pays, le Tavini Huira’atira tergiverse. Les trois députés n’auraient pas tous confirmé leur souhait de se représenter. Et certains pourraient être écartés au profit de cadres du parti.

 Les noms de Moetai Brotherson et d’Oscar Temaru circulent. Mais si le maire de Faa’a décide de poser sa candidature, il devra, en cas de victoire, choisir entre son mandat de tavana et celui de député.

Affaibli par des divergences répétées ces derniers mois, le Tavini pourrait l’être encore davantage si les candidats choisis ne font pas consensus.

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