Ce mercredi, c’est au tour de Natacha Helme de faire des annonces. Porte-parole et co-présidente de La République en marche en Polynésie et à l’origine, avec Heimana Garbet, de Herefenua, elle décide de « reprendre sa liberté ». Elle détaille :
« Nous avons décidé de retirer la République en marche de toute plateforme ou de toutes négociations qu’il puisse exister pour les territoriales. Je retrouve cette liberté de pouvoir agir et de choisir avec qui je pourrai travailler. »
A l’origine de cette décision, il y aurait des bisbilles avec certains membres de la plateforme mais aussi avec Paris. Depuis le début de la course aux territoriales, aucune instruction n’a été donnée par le mouvement central. Une situation qui ne peut plus durer pour l’ancienne porte-parole. Elle continue :
« Malheureusement avec Paris, les relations sont assez difficiles. D’abord parce qu’ils ne prennent pas de position claire. Ils discutent avec beaucoup de personnes, certes, c’est leur droit mais ils ont nommé un référent quand même. Nous, on ne pouvait plus attendre. Ils ne souhaitent pas se prononcer sur les territoriales mais pour nous, il est important que nous puissions agir avec d’autres personnes pour ces élections. »
Natacha Helme entend poursuivre ses actions dans le champ politique. Objectif : rassembler un maximum de personnes. Qui ? Comment ? Pourquoi faire ? Natacha Helme, qui semble prise de cours par la situation, reste évasive. Elle affirme que les discussions se poursuivent avec Bruno Sandras et d’autres.
Quant à l’avenir de la plateforme tout juste lancée, là aussi cela reste flou.
Natacha Helme