En trois ans, l’homme a fait près de 80 victimes mineures et obtenu plus de 1 500 clichés et vidéos pornographiques en piratant des comptes Facebook et/ou en faisant chanter ses proies. Pour la plupart, de très jeunes filles vulnérables. « Ce sont des choses dont on ne se rend pas compte quand on fait ce que j’ai fait. Je ne sais pas comment m’excuser. C’est peut-être impardonnable pour les victimes et leurs parents » avait-il déclaré à l’issue de son procès.
DJ Fred avait fait appel de sa peine de prison qu’il estimait trop lourde. Lors son procès en mai, l’expert psychiatre n’avait décelé aucun trouble psychologique, mais estimait qu’il y avait un risque de récidive. Wilfrid Atapo avait déjà récidivé durant son contrôle judiciaire de 2017 à 2018.
Le délibéré est tombé ce jeudi matin. La peine de première instance a été confirmée par la Cour d’appel : DJ Fred a été condamné à sept ans de prison ferme avec maintien en détention ainsi que la mise en place d’un suivi socio-judiciaire pour une durée de cinq ans. Il lui est également interdit d’exercer une profession en rapport avec des mineurs ou de rentrer en contact avec eux, et son nom figurera au fichier national des auteurs d’infractions sexuelles.