« DJ Fred » condamné à 7 ans de prison ferme

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Le procès de Wilfrid Atapo, alias "DJ Fred", s’est achevé aujourd’hui au palais de justice. Le trentenaire qui était notamment jugé pour corruption de mineurs, a été condamné à 7 ans de prison ferme. Un jugement qu’il a accueilli sans ciller. Mais l’intéressé n’en a pas pour autant encore fini avec la justice.

Publié le 06/11/2019 à 13:41 - Mise à jour le 07/11/2019 à 12:47

Le procès de Wilfrid Atapo, alias "DJ Fred", s’est achevé aujourd’hui au palais de justice. Le trentenaire qui était notamment jugé pour corruption de mineurs, a été condamné à 7 ans de prison ferme. Un jugement qu’il a accueilli sans ciller. Mais l’intéressé n’en a pas pour autant encore fini avec la justice.

« DJ Fred » passera les sept prochaines années derrière les barreaux. Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions de la procureure qui demandait une telle peine à l’encontre de Wilfrid Atapo. En trois ans, l’homme a fait près de 80 victimes mineures et obtenu plus de 1 500 clichés et vidéos pornographiques en piratant des comptes Facebook et/ou en faisant chanter ses proies. Pour la plupart, de très jeunes filles vulnérables.

« Nous ne sommes plus dans la simple corruption de mineures, mais dans l’extorsion d’images pornographiques. Ces violences psychologiques sont un véritable élément de démolition identitaire des victimes », a tonné la procureure lors de sa prise de parole. Et la magistrate de poursuivre sur le profil psychiatrique de « DJ Fred » dépeint par les experts comme « narcissique et pervers ». « Le risque de récidive est extrêmement prégnant », a-t-elle ajouté.

En défense, l’avocat du trentenaire a plaidé l’addiction de son client, faisant le parallèle entre ses agissements et ceux d’un joueur invétéré « qui ne se rend pas compte qu’il est malade ». Dernier à prendre la parole, « DJ Fred », qui ne s’était que peu exprimé sur les dégâts psychologiques causés à ses victimes, s’est adressé à elles : « Ce sont des choses dont on ne se rend pas compte quand on fait ce que j’ai fait. Je ne sais pas comment m’excuser. C’est peut-être impardonnable pour les victimes et leurs parents ».

Outre les 7 ans de prison, Wilfrid Atapo devra verser plusieurs millions de dommages et intérêts aux jeunes victimes et à leurs parents et son nom figurera au fichier national des auteurs d’infractions sexuelles.

Mais l’intéressé n’en a pas pour autant fini avec la justice. Alors qu’il avait été remis en liberté, dans ce dossier, en décembre 2018, il aurait récidivé, faisant une trentaine de nouvelles victimes. Il sera donc de nouveau jugé pour ces autres faits dans les mois à venir.

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