Un porteur d’oranges de 68 ans porté disparu dans la vallée de la Punaruu

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Eugène Avaemai, porteur d'oranges de 68 ans, est porté disparu depuis lundi 24 juillet, ont révélé nos confrères de Polynésie la 1ere. Parti seul lundi matin dans la vallée de la Punaruu, il n'est pas revenu. Une cinquantaine de volontaires, en majorité des membres de l'association pour la protection de la vallée de la Punaruu, poursuivent les recherches en lien avec les pompiers de la commune de Punaauia et la protection civile.

Publié le 26/07/2023 à 11:16 - Mise à jour le 26/07/2023 à 16:23

Eugène Avaemai, porteur d'oranges de 68 ans, est porté disparu depuis lundi 24 juillet, ont révélé nos confrères de Polynésie la 1ere. Parti seul lundi matin dans la vallée de la Punaruu, il n'est pas revenu. Une cinquantaine de volontaires, en majorité des membres de l'association pour la protection de la vallée de la Punaruu, poursuivent les recherches en lien avec les pompiers de la commune de Punaauia et la protection civile.

Après les festivités, l’inquiétude. Alors que la fête de l’orange s’est achevée samedi dernier à Punaauia avec le défilé des porteurs, l’un d’entre eux, reparti dans la vallée de Punaruu au matin du lundi 24 juillet, est porté disparu. Selon nos confrères de Polynésie la 1ere, la disparition a été signalée le soir même par d’autres porteurs d’oranges. L’homme avait dormi dans un refuge avec d’autres randonneurs le dimanche soir, avant de partir seul le lendemain.

« Il est vite monté le lundi, à 5 heures du matin. Il y a des gens qui l’ont aperçu, mais ils ne l’ont pas recroisé, racontent Toriki et Anapa Teissier, qui étaient présents au refuge le jour de la disparition. Lundi soir, deux de ses proches sont venus nous ont demandé si on l’avait vu… mais il était déjà 20h30. On a vu qu’il y avait deux responsables de l’association là-haut et on a donné l’alerte » .

Eugène Avaemai, 68 ans, connaît bien le plateau des orangers, où il a ses habitudes. C’est aussi le cas des volontaires partis à sa recherche. Entre l’association de la protection de la vallée et les proches du disparu, ils sont une cinquantaine à s’être mobilisés. « Tous les adhérents connaissent le terrain et sont d’arrache-pied à sa recherche, déclare l’un des membres de l’association. « On dort sur place » malgré des épisodes de forte pluie et la vaste étendue de la zone de recherches.

« On commence à fatiguer (…) on connaît nos limites » , souffle-t-il. « On a eu quelques pistes, mais on attend de confirmer les témoignages des collègues qui sont déjà redescendus » . L’association est en relation avec la protection civile et les pompiers de la commune de Punaauia, dont certains sont partis prêter main forte aux volontaires.

Les recherches piétonnes privilégiées

Si un hélicoptère Dauphin se tient prêt à intervenir, son utilité est limitée dans une zone fortement boisée, avec une visibilité très réduite depuis les airs. Les recherches terrestres restent la première option : « Les porteurs d’oranges sont ceux qui connaissent le mieux le terrain » , confirme la commune de Punaauia, qui leur a par ailleurs dispensé une Formation Premiers Secours Tactiques niveau 1 (PST-1).

Les recherches se sont d’abord concentrées sur le plateau du Terata. Un groupe est allé au plateau du Maretia, sans plus de succès. Hier, elles se sont poursuivies dans la vallée de Rata.

En avril dernier, Ralph Taaviri, fin connaisseur de la vallée de la Punaruu, y est décédé suite à une chute lors d’une partie de chasse.

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