Les faux billets ont servi en partie à escroquer des dealers d’ice

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Publié le 06/02/2019 à 16:34 - Mise à jour le 07/06/2019 à 16:36

Les gendarmes de la brigade de recherche ont mis fin, ces derniers jours, aux agissements de neuf faux-monnayeurs présumés. Huit hommes et une femme, qui doit accoucher la semaine prochaine, sont accusés d’avoir écoulé depuis juillet dernier des billets de 5 000 et 10 000 francs réalisés à partir d’une simple imprimante d’ordinateur.

Des billets grossiers mais suffisamment réalistes pour tromper son monde. Des commerçants pour commencer, qui ont été lésés. Mais une partie des mis en cause a aussi fait une utilisation bien différente de cette fausse monnaie.
 
« La particularité de ce dossier est quand même que les faux billets étaient fabriqués pour acquérir de l’ice et escroquer des dealers d’ice, indique Me Boulleret. Donc c’est quand même une particularité parce que le but n’était absolument pas d’acquérir un moyen de subsistance pour des besoins quotidiens, mais pour un besoin bien particulier qui est celui de l’ice. Ils ne mesuraient absolument pas la portée de leur acte. »
 
Les neuf suspects ont été présentés ce jeudi après-midi aux magistrats du tribunal correctionnel pour y être jugés en comparution immédiate. Mais les prévenus ont demandé un délai pour préparer leur défense. Six d’entre eux ont été écroués à Nuutania dans l’attente de leur procès, programmé le 11 mars. Les trois autres, dont la femme enceinte, ont été placés sous contrôle judiciaire.
Poursuivis pour mise en circulation de fausse monnaie, pour un montant total qui avoisinerait les 3 millions de francs, ils encourent un maximum de 10 ans d’emprisonnement.
 
 

Rédaction web avec Jean-Baptiste Calvas et Sam Teinaore

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