« J’ai reçu un coup de fil à 4 heures 30 du matin, pour m’informer que ma boutique avait subi des dégradations et une intrusion par effraction, avec a priori 5 téléphones dérobés. C’est assez désagréable dans cette période d’avoir ce genre de mauvaises surprises » nous explique Teiva Fortéléoni, directeur général de Vini Distribution.
La vitrine de la boutique a été brisée et 5 téléphones estimés à plus de 100 000 Fcfp ont été volés sur un présentoir à l’entrée. « L’alarme s’est déclenchée, la DSP s’est rendue sur les lieux, ainsi que la police scientifique pour faire des relevés d’empreinte. (…) J’ai contacté immédiatement une société de vigiles qui a dépêché une personne sur place pour permettre de surveiller l’entrée de la boutique, en attendant que je mette des renforts » poursuit Teiva Fortéléoni.
« Dans l’urgence, je pense que je vais essayer de faire poser une plaque de bois, et en renfort, un contreplaqué, très certainement de fortune, en attendant de pouvoir remplacer la vitrine dès que ça sera possible » ajoute-t-il.
Le directeur général de Vini Distribution ne cache pas son inquiétude : « Avec le confinement, l’activité étant fortement ralentie, cela va être plus délicat que d’habitude. C’est très difficile. En cette période, ce n’est déjà pas évident parce que l’activité est complètement ralentie ou arrêtée, et de subir en plus des vols ou des dégradations, c’est vraiment très désagréable. J’imagine que je ne suis pas la seule entreprise qui subira ce genre de désagrément. (…) J’invite tout le monde à rester chez soi et à respecter le confinement, parce que se lever à 4 heures 30 du matin, en pleine période de confinement, ce n’est pas très agréable ».
Pour le moment, trois commerces ont été visités à Papeete. Les voleurs semblent profiter du confinement et du couvre-feu pour dévaliser les locaux commerciaux.