Trois enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) sont venus de métropole. Leur enquête porte sur les conditions d’attribution des Coupes du monde 2018 qui se tiendront en Russie et en 2022 au Qatar. Les enquêteurs s’intéressent aux conditions dans lesquelles Reynald Temarii a accepté 36,3 millions de Fcfp du Qatari et ancien président de la Confédération asiatique de football, Mohamed Bin Hammam.
Ce mardi dans un communiqué, Reynald Temarii exprime le souhait que « la justice statue définitivement et rapidement sur ce dossier ». Il revient sur cette affaire qui dure depuis 7 ans, depuis le vote de la Fifa en 2010 désignant le pays hôte de la Coupe du Monde de football 2022.
Reynald Temarii estime qu’il a été désigné coupable de corruption « sans preuve » et « à partir de manipulations » avec la complicité de « certains médias ».
L’ancien directeur de la FTF explique que lors de sa garde à vue la semaine dernière, il a « rapporté aux policiers les motivations personnelles de Bin Hammam, opposé aux dérives de la gouvernance monarchique du président de la Fifa, Blatter. » « J’étais à ses yeux une victime collatérale du système et c’est à ce titre qu’il décide seul de me soutenir », explique-t-il.
Reynald Temarii assure une nouvelle fois n’avoir « pas monnayé » ses décisions, avoir pris ses décisions « avant » sa suspension de 8 ans, « prononcée par la Fifa le 20 octobre 2010 ».
Reynald Temarii sera l’invité de nos journaux ce mardi soir.
Son communiqué :