Une chose est sûre : le quadragénaire est alors entré dans le domicile de son beau-père pour en ressortir avec un couteau de cuisine doté d’une lame de 25 centimètres. Puis il a porté plusieurs coups à son beau-frère, l’un atteignant le thorax. La victime était décédée peu de temps après son admission à l’hôpital en raison d’une hémorragie interne.
L’accusé a reconnu l’agression lors de ses interrogatoires mais a nié avoir voulu tuer son beau-frère.
Le psychiatre qui s’est entretenu avec lui n’a décelé aucune pathologie mentale mais l’a néanmoins dépeint comme « dangereux ».
Placé durant onze mois en détention provisoire, Andrick Puhia se trouve aujourd’hui sous bracelet électronique et comparaitra donc libre à son procès. Pour violence avec arme ayant entrainé la mort sans intention de la donner, il encourt 20 années de réclusion criminelle à Nuutania.
Quatre autres affaires sont inscrites au rôle de cette dernière session de l’année de la cour d’assises. Elles concernent des dossiers de viol sur mineur. Pour trois d’entre-elles, des pères ou des beaux-pères prendront place dans le box des accusés.
Précisons qu’une partie de la famille a réagi à ces informations, obtenues de source judiciaire : ces proches assurent que le meurtrier n’est pas le beau-frère de la victime.