Le séminaire est présidé par Pascal Lamy, président du comité France – Territoires du Pacifique du PECC, du Forum de Paris sur la paix et ancien directeur de l’Organisation mondial du commerce et ancien commissaire européen au commerce.
Le Conseil de coopération économique du Pacifique est une organisation régionale à but non lucratif, axée sur les politiques et qui se consacre à la promotion d’une Asie-Pacifique stable et prospère. Fondé en 1980, le PECC rassemble depuis plus de 40 ans des leaders d’opinion issus du monde des affaires, de la société civile, des institutions académiques et des gouvernements à titre non officiel. Ensemble, les membres de PECC anticipent les problèmes et les défis auxquels la région est confrontée et, par le biais d’une analyse objective et rigoureuse, formulent des solutions pratiques à mettre en œuvre. Le PECC est également l’un des trois observateurs officiels du processus de l’organisation pour la coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC – Asia-Pacific Economic Cooperation).
La pandémie de la Covid-19 a gravement affecté la plupart des secteurs de l’économie bleue, tels que le tourisme côtier et maritime, la pêche et la production de fruits de mer, le transport maritime et la logistique, qui sont particulièrement importants pour les économies insulaires et côtières du Pacifique.
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Les objectifs de ce séminaire sont clairs :
- Contribuer aux discussions sur les défis posés par la pandémie, les possibilités de reprise et de résilience des économies côtières et insulaires, ainsi que le processus de reconstruction de l’économie bleue post-Covid ;
- Etablir des recommandations issues des discussions qui seront adressées aux gouvernements, aux institutions multilatérales et nationales, ainsi qu’au grand public en vue d’une éventuelle mise en œuvre.
Lors de son allocution d’ouverture, le Président Edouard Fritch a rappelé que la Polynésie française a choisi une voie, objet du plan de gestion de Tainui ātea, adopté en 2020, suite au classement de l’ensemble de notre ZEE en aire marine gérée, de défendre et privilégier une approche de la préservation de l’environnement intégrant l’Humain et ses activités, axée à la fois sur la précaution et la prévision. La gestion de la zone économique exclusive constitue le cœur du plan de gestion, et ne peut être efficace sans une bonne gestion des espaces adjacents, notamment l’espace côtier polynésien et la haute mer, mais également les zones économiques des pays du Pacifique, l’ensemble formant un tout.
Le président Edouard Fritch a conclu en indiquant que le gouvernement polynésien a fait le choix de raviver les liens séculaires avec l’Océan, de valoriser les croyances et savoir-faire ancestraux et de replacer le Polynésien au sein des préoccupations, car une approche de la Nature sans l’Humain est tout simplement inconcevable pour nous.