« C’est à travers la danse qu’on est connus à travers le monde et le himene tārava n’est pas valorisé, estime Heretaina, spectatrice originaire des Australes. C’est peut-être pour ça que les jeunes tahitiens ne s’y intéressent pas. Le himene fait peut-être trop « vieux » même si ce n’est pas mon avis. »
Loin d’être ennuyeux, les chants traditionnels sont très riches et très différents selon les îles. La première édition du Heiva tārava était consacrée au tārava Tahiti, la seconde au tārava Raromatai. Les tārava Tuhaa pae présentent encore des sonorités différentes des autres archipels.
Et entre les îles Australes , les chants se distinguent aussi : « Chaque île aux Australes a ses spécificités (…) les groupes ont chanté le perepere (voix aigüe, NDLR) Raivavae, le perepere Rimatara, le perepere Rurutu. Ce n’est pas du tout pareil (…) la différence c’est la mélodie »
Mama Iopa, enseignante au conservatoire