Pour protéger cette zone de deux hectares, l’association « Te Rauatiati a tau a hiti noa tu » va camper pendant 10 jours. L’objectif : installer du grillage autour des espèces en danger.
Pour répertorier les espèces et évaluer les risques qui pèsent sur elles, l’association travaille en étroite collaboration avec le botaniste Jean-Yves Meyer . Il se rendra lui aussi sur le plateau pour participer à cette expédition financée par des fonds de Ford International.
« Quand j’ai réussi à retrouver toutes les terres, j’ai été sur la tombe de la grand-mère et je lui ai dit « tu peux dormir tranquille, j’ai retrouvé toutes les terres de nos ancêtres » », explique-t-elle.
Uniquement accessible à pied, un hélicoptère a dû être utilisé pour transporter deux tonnes de matériel à plus de 720 mètres d’altitude. Les manœuvres de vol sont délicates. Seul un pilote est capable de les effectuer au fenua !
Ravahere Taputuarai, de l’association « Te Rau ati ati a tau a hiti noa tu »