Tamari’i Pane Ora chantera pour la première fois à To’ata

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Tamari’i Pane Ora, un groupe de Papara, participe pour la première fois cette année au Heiva i Tahiti. Conduite par Tiarenui Conroy, la formation composée d’une soixantaine de personnes se produira en tarava Tahiti.

Publié le 28/06/2019 à 11:57 - Mise à jour le 28/06/2019 à 12:26

Tamari’i Pane Ora, un groupe de Papara, participe pour la première fois cette année au Heiva i Tahiti. Conduite par Tiarenui Conroy, la formation composée d’une soixantaine de personnes se produira en tarava Tahiti.

Lorsqu’on arrive dans la commune de Papara, si on écoute bien, on peut entendre s’élever les voix de ce groupe qui répète dans l’une des salles de la paroisse Pain de vie. Cela fait déjà plusieurs mois que les Tamari’i Pane Ora se préparent.

Cette nouvelle formation a décidé de mettre en lumière une pionnière du chant et de leur paroisse : Morohi Vahine dite Reid Aurore. Et c’est sa fille Tiarenui Conroy qui mènera le groupe.

« Elle a fait partie de Tamarii Papara, du premier groupe, et on a voulu mettre en avant ses qualités humaines et ses valeurs chrétiennes, la foi, l’amour du prochain, le partage, la sagesse aussi, explique Tiarenui. Et c’est une personne qui, dans son travail comme dans sa famille, comme dans sa paroisse et dans sa commune, a toujours été ouverte aux autres. Elle n’a jamais refusé d’aider son prochain. »

Mariane chante les himene tarava depuis 1976. (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Si c’est la première fois que les Tamari’i Pane Ora se présentent au Heiva, ils peuvent compter sur l’aide sans faille de l’un des derniers piliers des Tamari’i Papara. Mariane Teore a intégré le groupe en 1976, alors des ra’atira, elle en a vu passer…

« J’ai vu Moe, j’ai vu Kaena, j’ai vu Puaroo, j’ai vu Marama…, se souvient-elle. Et parmi tous ces ra’atira, il y a un seul qui reste, tous sont décédés. En 1976, c’était très strict, les ra’atira étaient sévères parce qu’on ne vient pas dans le chant pour rigoler, on ne vient pas dans le chant pour s’amuser, sinon tu n’as rien à faire là-dedans. On te dit carrément : tu sors de là. Et il ne faut pas déformer les paroles. Là, ils ont gardé le socle, c’est-à-dire qu’il y a neuf voix dans le chant tarava, et c’est resté depuis ce temps-là jusqu’à aujourd’hui. Et ça c’est la base du himene tarava. »

Les Tamari’i Pane Ora feront résonner leurs voix à To’ata le vendredi 5 juillet à 20 h 40.

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