Soixante-huit variations culturelles au collège de Tipaerui

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Un grand spectacle... et 68 ateliers, de la danse au tressage en passant par les contes ou les fragrances locales. Pour sa journée polynésienne, vendredi, le collège de Tipaerui, futur collège Louise Carlson, a mobilisé tous les talents de ses enseignants, de ses élèves et de ses parents.

Publié le 01/04/2022 à 13:05 - Mise à jour le 01/04/2022 à 13:42

Un grand spectacle... et 68 ateliers, de la danse au tressage en passant par les contes ou les fragrances locales. Pour sa journée polynésienne, vendredi, le collège de Tipaerui, futur collège Louise Carlson, a mobilisé tous les talents de ses enseignants, de ses élèves et de ses parents.

Quelques ‘otea, quelques ‘aparima, du chant, des percussions et même quelques sirènes dansantes : la journée polynésienne du collège de Tipaerui a débuté de manière classique. Mais avec talent, car l’établissement abrite une filière CHAD (Cursus Aménagé Arts Traditionnels). Les élèves y apprennent la musique, les danses et chants polynésiens, en collaboration avec le Conservatoire, situé 100 mètres plus loin.

Sous l’impulsion de sa nouvelle principale, Maïte Lequerre, le collège a fait une proposition aux parents et aux élèves : ceux qui ont des compétences liées à la culture polynésienne ont pu les transmettre. Les élèves ont ainsi pu s’initier à la danse, au tressage ou à la confection de bracelets… mais aussi à des activités moins communes dans un collège : confection de ra’au, taurumi, cosmétologie. Le tout dans une ambiance de Heiva, les cours de to’ere et de fa’atete résonnant dans tout l’établissement.

Fort de ses racines culturelles, le collège Tipaerui va poursuivre sa mue en se donnant une nouvelle identité, choisie par les élèves : il devrait, d’ici quelques mois, devenir le collège Louise Carlson. Une ancienne maire de Papeete, femme de culture, militante pour les droits des femmes. Tout un symbole pour ces adolescents qui cherchent leur chemin de vie.

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