« L’objet principal des unu, tel qu’il a été expliqué, c’est de reconnaître ton gardien, lorsque tu fais ta généalogie, selon les familles, tu tombes toujours sur un animal gardien, ton taura », explique Alphonse Faufau président de Haururu.
Le tuhira’a unu est un moment important : il rappelle notre lien à la terre. Certains récitent leur généalogie.Une pratique qui a peu à peu disparu.
En plus des unu représentant les animaux, 2 sont dédiés aux principales divinités de la vallée : la déesse Pere et le dieu Tane.
La procession a été suivie par une soixantaine de personnes, sur les sites entretenus par l’association. Mardi, au coucher du soleil, la constellation des pléiades se lèvera à l’horizon, marquant l’entrée dans la période de Matari’i i ni’a.