C’est assis en en quinconce, séparés les uns des autres par un siège vide, que les spectateurs pourront désormais assister aux spectacles. La capacité du grand théâtre a été abaissée de moitié. « Les gestes barrières l’imposent : la distanciation sociale. Notre démarche ça a été du coup de jouer sur les tarifs de location pour permettre aux producteurs de ne pas être perdants dans cette affaire », explique Vaiana Giraud, chargée de communication de la Maison de la culture.
« La salle, ce n’est pas un souci pour nous parce que nous ne sommes pas producteurs au sens strict du terme. Nous sommes une académie de danse. Ce que l’on veut avant tout c’est que les enfants aillent sur scène », déclare de son côté Marion Fayn, directrice artistique d’une école de danse.
Leur spectacle a dû être repoussé par deux fois en raison de la crise. Aujourd’hui, des mesures ont été mises en place pour accueillir au mieux les artistes et notamment les plus jeunes : « Je travaille avec les étudiants de l’Isepp en Sciences de l’Education 3e année donc des étudiants qui ont déjà eu une expérience dans les écoles et qui sont 27 pour encadrer tout ce petit monde. C’est beaucoup et en même temps pour nous, ça nous sécurise. »
– PUBLICITE –
La Maison de la culture s’est organisée pour permettre aux artistes de respecter la distanciation : « On a apporté une attention encore plus précise sur toutes les mesures protectrices pour permettre au public de venir en sécurité, déclare Vaiana Giraud. On a également cherché à avoir la même démarche vis à vis des artistes en installant un chapiteau à l’extérieur du grand théâtre qui va leur permettre d’étaler davantage les artistes dans les loges et dans ce chapiteau ».
Et à l’extérieur, des barrières permettent aussi de fluidifier les allers et venues du public.