Centre des métiers d’art : les élèves face à un jury de spécialistes pour leur examen

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Le Centre des métiers d’art faisait passer ce jeudi matin les examens finaux des élèves. Plus d’une dizaine d’entre eux ont passé leurs oraux face à un jury composé de spécialistes. Parmi eux, Jean Borel, un inspecteur venu de Paris faire un état des lieux du CMA. Le CMA qui compte d’ici 2022 mettre en place un niveau licence...

Publié le 24/06/2021 à 17:24 - Mise à jour le 24/06/2021 à 17:25

Le Centre des métiers d’art faisait passer ce jeudi matin les examens finaux des élèves. Plus d’une dizaine d’entre eux ont passé leurs oraux face à un jury composé de spécialistes. Parmi eux, Jean Borel, un inspecteur venu de Paris faire un état des lieux du CMA. Le CMA qui compte d’ici 2022 mettre en place un niveau licence...

« C’est un peu stressant. On verra le résultat après », confie Gilbert qui s’apprête à passer son examen de fin d’études. Il doit fait face au jury durant 30 minutes pour présenter ses œuvres. S’en suit un jeu de questions-réponses. À la clé, un diplôme qui vient récompenser le travail d’excellence réalisé par les étudiants.

« C’est un peu comme le grand oral du baccalauréat. Ça a commencé ce matin. Ils sont 14 élèves à prétendre obtenir cette reconnaissance du Centre des métiers d’art. C’est un point très important qui va finaliser leur formation au Centre des métiers d’art », explique le directeur de l’établissement Viri Taimana.

Parmi les membres du jury, des spécialistes bien connus mais aussi un inspecteur venu de Paris. Jean Borel est présent depuis une semaine pour faire un état des lieux du CMA. Ce qui permettra de préciser où se situe l’établissement par rapport aux grandes écoles de Métropole : « Ce qui est intéressant dans le public qu’accueille le Centre des métiers d’arts, c’est qu’on a des profils et des histoires très très variés. Ce matin on a vu 5 candidats, 5 histoires différentes, 5 personnalités différentes et 5 recherches de production totalement différentes. Des candidats qui n’avaient jamais été dans les métiers d’art ou artistiques avant. on en a vu d’autres qui, au contraire, étaient baignés dedans depuis qu’ils étaient petits. Et on voit que chacun a progressé par rapport à ce point de départ pour arriver, pour tous, à un niveau technique qui a un sens professionnel. »

Jean Borel a participé à faire reconnaitre par l’éducation nationale les deux diplômes délivrés au CMA : le CAP et le baccalauréat professionnel. Désormais, le centre veut mettre en place une licence prévue en 2022. « La mise en place d’une licence s’inscrit dans la continuité (…) Ça va nous permettre véritablement de faire des spécialistes dans la culture polynésienne. Des designer, et des gens capables de travailler dans des bureaux d’étude puisque l’idée est vraiment de regénérer le patrimoine polynésien », souligne Viri Taimana.

En attendant, cet état des lieux va permettre une refonte mais aussi et surtout de poser les jalons d’un avenir plus grand pour le Centre des métiers d’art.

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