Le projet de loi de réforme de l’audiovisuel, élaboré par son prédécesseur Franck Riester, prévoyait l’arrêt du signal TNT de France 4 et France Ô le 9 août, pour faire des économies et investir dans le numérique.
Mais le gouvernement avait ouvert la porte en avril à un éventuel prolongement de France 4, la chaîne jeunesse de France Télévisions, dont les programmes éducatifs pendant le confinement ont été salués.
Roselyne Bachelot a confirmé mardi, dans un communiqué, le « report d’un an de l’arrêt de la chaîne France 4 pour assurer la transition nécessaire à la montée en puissance de l’offre jeunesse délinéarisée de France Télévisions ».
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« Dans un contexte sanitaire qui demeure incertain, le report momentané de la fermeture d’une chaîne avec des programmes destinés à la jeunesse et pouvant servir de relais pédagogique complémentaire, apparaît souhaitable », explique le ministère.
« Un délai supplémentaire permettra d’accompagner sereinement la transition » vers les offres numériques de France Télévisions pour les jeunes, Okoo et Lumni, et « permettra une redéfinition fine des futures grilles, notamment de France 5 », poursuit le ministère.
La ministre a également confirmé l’arrêt de France Ô « à compter du 23 août 2020 », qui doit être compensé par une visibilité renforcée des Outre-mer sur les chaînes publiques.
« Après le lancement du portail numérique dédié aux Outre-mer le 3 juin dernier, dont les premières audiences sont encourageantes, il apparaît que toutes les conditions sont désormais réunies pour procéder à l’arrêt de France Ô qui, avec une part d’audience de 0,3%, n’apparaît plus comme une offre adaptée en matière de visibilité des Outre-mer », souligne le ministère dans un communiqué.
« Cet arrêt ne donnera lieu à aucun licenciement », précise le ministère.