Dans un premier temps, Aircalin (ACI) effectuera deux rotations par semaine vers Singapour, puis trois dans un délai qui n’a pas été précisé. Elles s’ajouteront aux 4 dessertes hebdomadaires à destination de Tokyo, qui permettent aux passagers de rejoindre Paris par le trajet le plus direct, via Air France.
« Dans un contexte où le survol de la Sibérie (en raison de la guerre en Ukraine, ndlr) n’est plus autorisé, la ligne Singapour-Paris offrira une alternative complémentaire à l’actuelle ligne Tokyo-Paris, avec un temps de vol réduit de 2 à 3 heures », a indiqué la compagnie territoriale calédonienne dans un communiqué.
Un vol Papeete-Nouméa-Papeete en connexion directe
Après deux ans de pandémie et de baisse drastique de ses opérations, Aircalin a désormais repris la desserte du Japon, de l’Australie, de la Polynésie française et à compter du 8 mai prochain de la Nouvelle-Zélande. Fidji, Wallis et Futuna et le Vanuatu sont encore en attente.
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Le vol hebdomadaire Papeete-Nouméa sera en correspondance immédiate et dans les 2 sens avec la desserte de Singapour. Un acheminement simple et rapide sans changement d’appareil avec un transit de 2 heures à Nouméa-La Tontouta pour relier la Polynésie au principal Hub d’Asie du Sud-Est sera proposé dès juillet, offrant ainsi une alternative complémentaire aux échanges touristiques et économiques entre l’Asie et Tahiti. Départ de Papeete le samedi matin à 6 heures 30, arrivée à Singapour dimanche à 18 heures. Départ de Singapour le vendredi à 20 heures, arrivée à Papeete le vendredi à 18 heures.
Un prêt garanti par l’État pour Aircalin
Pour résister à la crise, la compagnie a obtenu un prêt garanti par l’État de 40 millions d’euros, réduit sa flotte et lancé un plan de départs qui a concerné 100 de ses 500 salariés, tandis que les employés restants ont accepté des baisses de salaires.
« Nous avons perdu 30 milliards de Fcfp de chiffre d’affaires en trois ans mais l’exercice 2021 a été bénéficiaire. 2022 sera difficile parce que nous relançons les vols mais ils ne sont pas pleins, la reprise est lente », a déclaré Didier Tappero, directeur général d’ACI lors d’une conférence de presse.
Fin 2022, ACI, détenu à 99,4% par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, espère avoir retrouvé 50% de son trafic, qui se montait en 2019 à 420 000 passagers transportés.