Nouvelle-Calédonie : un calendrier pour la reprise des discussions politiques

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Échéance le 31 mars : une délégation "transpartisane" d'élus de Nouvelle-Calédonie a présenté vendredi aux présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale un calendrier de reprise des discussions pour la recherche d'un accord sur le futur de la Nouvelle-Calédonie.

Publié le 06/12/2024 à 7:15 - Mise à jour le 06/12/2024 à 10:06

Échéance le 31 mars : une délégation "transpartisane" d'élus de Nouvelle-Calédonie a présenté vendredi aux présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale un calendrier de reprise des discussions pour la recherche d'un accord sur le futur de la Nouvelle-Calédonie.

Les représentants des six groupes siégeant au Congrès de Nouvelle-Calédonie participaient à cette réunion avec Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, qui s’est déroulée au Sénat.

Selon le calendrier présenté aux deux présidents de chambre, des « discussions calédoniennes » se tiendront du 15 décembre au 15 janvier entre les différentes forces politiques de l’archipel, indépendantistes et non-indépendantistes.

Suivront des discussions associant l’État avec comme « deadline pour trouver un accord » le 31 mars, ont expliqué lors d’une conférence de presse les quatre représentants calédoniens s’étant déplacés à Paris, Philippe Gomes (Calédonie ensemble), Virginie Ruffenach (Le Rassemblement), Milakulo Tukumuli (Eveil océanien) et Pierre-Chanel Tutugoro (UC-FLNKS).

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Sonia Backès, cheffe de file du parti Les Loyalistes, et Jean-Pierre Djaïwe (Uni), participaient en visioconférence à la réunion. La date du 31 mars a été décidée en lien avec les prochaines élections provinciales, cruciales car la composition du gouvernement local découle d’elles.

Elles ont été reportées le mois dernier à novembre 2025 au plus tard. Or, si un accord est trouvé, « il faudra quasiment sept mois pour le mettre en musique » via une réforme constitutionnelle, un referendum local et enfin une loi organique avant la tenue des élections elle-même, ont expliqué les élus calédoniens.

Si le format des discussions avec l’État reste à définir, « le président de la République d’une part et les présidents d’Assemblée d’autre part ont un rôle essentiel à jouer« , a précisé Philippe Gomes, du parti non-indépendantiste Calédonie ensemble.

Dans un communiqué commun, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher ont salué « un point d’étape majeur de la relance des discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle‐Calédonie« .

Les deux présidents de chambre « ont assuré les participants de la poursuite de leur engagement au service de la Nouvelle-Calédonie« , ajoute le communiqué.

Au terme d’une mission de trois jours en novembre en Nouvelle-Calédonie, secouée par des violences  qui ont fait 13 morts et au moins deux milliards d’euros de dégâts depuis mai, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher avaient souligné que le report des élections provinciales calédoniennes à novembre 2025 ouvrait une fenêtre de dialogue.

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