Ce week-end, il participera au fenua au congrès du Tavini, parti indépendantiste dirigé par Oscar Temaru, avant se rendre avec une délégation de jeunes du FLNKS à une semaine « anticoloniale », organisée à Paris du 14 au 19 mai par le réseau « Sortir du colonialisme ».
Le 14 mars, les indépendantistes calédoniens célébreront à Nouméa les 30 ans du Groupe Mélanésien du Fer de Lance (Fidji, Vanuatu, Salomon, Nouvelle-Calédonie), qui avait été crée à l’origine pour soutenir la lutte séparatiste kanak.
« Nous devons promouvoir notre projet politique et entrer dans une phase plus offensive. L’accord de Nouméa est un accord de décolonisation il doit aller jusqu’à son terme », a également déclaré M. Goa, exprimant le soutien de sa formation aux mouvements « nationalistes et indépendantistes catalan, corse et Maohi « .
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Il s’est en outre félicité de l’arrivée la semaine prochaine à Nouméa d’une délégation du comité de décolonisation de l’ONU, pour constater l’avancement de ce processus en cours dans l’archipel français ou faire des recommandations pour l’améliorer. Une mission de ce type avait déjà eu lieu en 2014.
Un référendum sur l’indépendance aura lieu en novembre 2018 en Nouvelle-Calédonie au terme de vingt années de décolonisation progressive mise en œuvre au titre de l’accord de Nouméa. Le rapport de force actuel devrait conduire au rejet de l’indépendance mais deux autres référendums peuvent avoir lieu d’ici 2022.
« On attendra que ceux qui ont voté « non » décident enfin de voter « oui ». Sinon, il est possible qu’il y ait une discussion bilatérale avec l’Etat. L’accord de Nouméa est un couloir qui conduit à la pleine souveraineté il n’y a pas 36 solutions », a encore déclaré Daniel Goa, qui est aussi président de l’Union Calédonienne, l’une des quatre composantes du FLNKS.